Test du jeu de cartes G.F.Y.

Dans l’éventualité où vous n’auriez aucune idée à propos de la signification de G.F.Y., nous vous glisserons simplement que Philadelphia Robot Factory vous dit par-là : Go F**K Yourself !! On se demande ce que Google Translate pourra bien sortir comme bêtise pour traduire cette phrase.

G.F.Y.

Les créateurs de G.F.Y. n’en sont pas à leur coup d’essai. Le jeu en question ayant connu une première version, qui n’est plus disponible. Cependant le quatuor derrière, dont 2 enfants, n’a pas désiré passer à une autre production, privilégiant l’amélioration de celle-ci. Nouvelles cartes, nouvelles règles… Avec un vrai échange entre l’équipe et sa communauté.

Par conséquent, nous en sommes à la seconde édition. Dont l’on sait déjà qu’elle deviendra deuxième, puisqu’une troisième est en développement. Un financement participatif est également en vue. On vous en reparlera le moment venu.

G.F.Y.

Si vous avez jeté un œil à certaines images ou lu ce qui peut être inscrit sur le site marchand proposant G.F.Y., vous avez peut-être aperçu une mention signalant que le jeu est conseillé aux plus de 18 ans. N’oubliez toutefois pas la précision : en-dessous de 18, demandez à vos parents. On ressent dès cette accroche que le jeu est bourré d’humour.

Rien ne choquera la jeunesse, qui elle-même choque les personnes vieil… expérimentées que nous sommes. Tant dans la drôlerie des situations, que celles des références apportées par les cartes. Tandis que les règles sont aisées à comprendre, dont le but : se retrouver avec 0 carte en main.

Mais au départ l’on en aura 7 chacun(e), sachant qu’un paquet permettra d’évoluer de 2 à 6 participant(e)s. Davantage de decks ouvrant de plus grandes perspectives. Puis l’on dispose une carte face visible en guise de défausse. Tandis que le reste est placé à côté, pour servir de pioche.

On évoluera chacun son tour de la même manière. Piocher une carte, en jouer une que l’on enverra dans la défausse, celle-ci ou une déjà en main et l’on passe à la suivante/au suivant, dans le sens des aiguilles d’une montre. Néanmoins la monotonie n’existera pas, puisque chaque carte possède ses spécificités. On pourra ainsi très bien devoir échanger des cartes avec un(e) adversaire ou bien en tirer davantage. Ou encore mélanger ce que l’on possède avec la pioche et y prendre une certaine quantité d’éléments. Sachant que l’on devra peut-être en récupérer plus que ce que contenait notre main, mais peut-être moins…

Le retournement de situation s’avère une constante. Et une règle pousse ce vice, en obligeant à l’exacte réalisation de l’objet des cartes. Exemple, s’il ne vous reste que des cartes  dictant d’en transmettre tant à un(e) opposant(e), alors que vous n’en avez pas assez, vous ne pourrez effectuer l’action. Dans ce cas, vous piocherez une carte supplémentaire. De quoi croire à la victoire, pour finalement enchainer des doublettes de pioche.

G.F.Y.

Ce qui amène le côté « adultes » de G.F.Y., ce sont les références visuelles des cartes. La drôlerie est constamment présente, prônant la dérision envers tout le monde. Sensibles s’abstenir. On s’y amuse ainsi évidemment plus entre personnes comprenant telle illustration et tel titre. Mais un public adolescent comprendra sans mal la majorité. Particulièrement les clins d’œil aux  » mèmes « , totalement de leur génération. Sauf que ces boutonneuses/eus ne saisiront pas que l’on se moque d’eux par ce biais. Bwahaha, G.F.Y. est diabolique !

G.F.Y.

Conclusion

Pas une partie de G.F.Y. ne ressemble à une autre. La compréhension est enfantine, ouvrant le jeu à n’importe quelle situation, que l’on soit avec des personnes aguerri(e)s ou ne jouant à rien du tout. La stratégie est de mise et les trahisons, peut-être réelles, surgiront continuellement. On n’hésitera pas à viser quelques concurrent(e)s  volontairement, même si elles/ils semblent loin de gagner.