Test du jeu de société Assembly

Assembly nous demandera de mettre en place un vaisseau, ce que l’on pourrait comparer à l’élaboration du jeu en lui-même, qui a duré 2 ans avant de pouvoir se lancer sur Kickstarter dès à présent.

Assembly

La vie était paisible sur la station orbitale où l’on travaillait dans l’assemblage de vaisseaux de luxe. Cependant c’était sans compter sur les aléas de la vie spatiale. Une nuée de micrométéorites ayant frappé les lieux. Un virus en résultant ayant par la suite dévasté quasiment tout le monde. Quasiment, car vous vous en êtes sorti(e) sans savoir comment. Vous semblez immunisé(e) contre ce mal et avez désormais pour but de fuir, en vue d’aider à la création d’un vaccin, avant que le virus n’atteigne la Terre.

Sauf que l’aventure ne s’avèrera pas si simple. L’ordinateur de bord ayant activité son programme en cas de telle situation. Il bloque ainsi les lieux et y retire l’oxygène, afin d’éliminer toute forme de vie pouvant être contaminée. Vous ne voyez qu’une solution, récupérer le vaisseau à moitié constitué trainant dans le coin. Il s’agira de le compléter avec les pièces disponibles dans les parages. Toutefois les commandes semblent avoir un problème, sûrement causé par l’intelligence artificielle se rendant compte de nos actions.

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L’expérience pourra s’avérer un scénario de science-fiction oppressant en solo ou bien être joué en coopération en duo. Double approche délivrant déjà des intérêts très différents. Surtout qu’à 2 nous devons rester minimalistes dans nos échanges vocaux. Par crainte que l’ordinateur n’en profite pour entraver notre progression.

Assembly en restera donc au « je bloque », « je pioche », « je tourne » et « j’échange », lors de la phase d’association entre un module (représenté par un jeton) et un lieu (une carte). Et à de basiques  « oui » et « non », de la part de votre partenaire, selon le besoin de tel ou tel élément.

Le module étant lui sélectionné au hasard, puis placé sur l’aire correspondant au chiffre ou au nombre obtenu par le jet du dé de 12. Le tirage de cartes permettra lui ensuite d’effectuer des actions, donnant la possibilité de caler le module s’il est au bon endroit. Mais également de changer les positionnements, en vue de ce but.

Il s’agira de réussir à mettre en place les modules au plus vite, pour l’emporter. Sinon au bout de 3 decks complétés, l’ordinateur vous enfermera à tout jamais.

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Pour le moment Assembly possède des cartes d’un petit format. Un style que l’on ne croise pas régulièrement et ressortant donc du lot. Néanmoins il n’est pas sûr d’être conservé. Les auteurs du jeu, Janice Turner et Stu Turner, réfléchissant à les remplacer par une taille standard. Il est donc compliqué d’affirmer quoi que ce soit, car le support changera peut-être grandement. Les cartes actuelles s’avèrent cependant de qualité et intéressantes par rapport à la disposition des éléments. Là où si elles se trouvaient plus grandes, la place prise deviendrait beaucoup plus large évidemment. Soit un aspect moins pratique pour y jouer sur un coin de table.

Idem concernant le transport, même si un paquet classique de cartes ce n’est pas énorme. Mais la boite actuelle est vraiment très accrocheuse. Format coffret contenant un collier, le dé de 12, les jetons et les cartes y entrent aisément. Notons que la règle venait à part et l’on ignore de quelle manière elle sera inclue. Même si en pliant cela passerait, mais on l’abimerait.

Le visuel des cartes étonne de par la colorimétrie très vive sur celles possédant du violet, du rouge, du jaune et/ou du vert, signalant les correspondances. Pas de tons nous oppressant. Hormis celles-ci et même dans leur cadre, on découvre un vert d’eau original. On ne croise que peu ce choix, hormis dans les salles de bains. Cela fonctionne bien, tant de par la fraicheur insufflée, que par cette sensation « lunaire » que ce coloris offre par sa non intensité.

On ignore si ses modules resteront du même niveau ou s’ils seront revus. Tant pour un autre matériel, qu’au niveau de la peinture. Mais les jetons s’avèrent déjà très bons, en bois, avec là aussi des couleurs vives et les logos propres aux modules.

Assembly

Conclusion

Assembly rassemble plusieurs points très forts. Les premiers étant la possibilité d’y évoluer en solo ou en coopération à 2. Des atouts peu courants, pourtant recherchés. Le mix de dé, cartes et jetons est également toujours intéressant. Surtout qu’Assembly y apporte sa touche par la mise en place du vaisseau, via les cartes. Le détail faisant la différence.