Test de Max: The Curse of Brotherhood (PS4)

Max: The Curse of Brotherhood est l’histoire de ce gamin plutôt cool (Max) qui n’aime pas trop partager ses jouets avec son frère Félix, au point de souhaiter que ce dernier disparaisse de la surface de la Terre. Sale gosse ! Seulement voilà, l’expérience tourne mal et Félix se retrouve englouti dans les ténèbres. N’écoutant que son courage et ressentant une légère culpabilité, Max fonce à la rescousse de son frère avant que ses parents ne découvre la conséquence de ses actes ! Derrière ce pitch et les bêtises de Max se cache en fait un jeu du studio danois Press Play au gameplay étonnant qu’il me tarde de vous présenter.

Max: The Curse of Brotherhood

Max: The Curse of Brotherhood n’est pas un jeu nouveau. Il est sorti en 2013 sur PC, Xbox One et même Xbox 360. Le voilà donc qui débarque enfin sur PS4, ce qui permet à de nombreux joueurs (dont votre serviteur !) de le découvrir avec quelques années de retard. Du point de vue technique, Max fait partie de ces nombreux jeux de plates-formes en 2,5D développés sous le moteur Unity, ce qui peut laisser craindre un jeu générique. Rassurez-vous ce n’est pas le cas tant il se distingue par de nombreuses idées originales.

Max: The Curse of Brotherhood

La plus évidente, et celle qui conditionne tout le gameplay du jeu, est la faculté de Max à utiliser son marqueur magique pour « dessiner » des objets à l’écran, ce qui lui permettra de résoudre les énigmes qui jalonnent les 7 chapitres du jeu. Max va petit à petit apprendre à utiliser son marqueur, en commençant par sa première habilité : créer des piliers de terre pour s’élever plus haut. Il pourra par la suite dessiner des lianes ou des branches et même générer des courant d’eau pour pousser des objets ou se projeter dans les airs. Plus on avance dans le jeu, plus il faudra combiner ces pouvoirs entre-eux en fixant une liane au bout d’une branche d’arbre par exemple.

Max: The Curse of Brotherhood

Max: The Curse of Brotherhood est en réalité une succession de tableaux qui alternent entre les phases de plates-formes pures, et les résolutions d’énigmes où il faudra mettre à profit les pouvoirs de Max et les éléments du décor pour accéder aux zones suivantes. Le jeu propose également à intervalles réguliers des phases de QTE où l’on devra résoudre l’énigme proposée en quelques secondes, ainsi que de phases de poursuites, pour échapper à un monstre géant ou à la lave en fusion. Il faudra dans ces cas-là avoir des réflexes en acier trempé et beaucoup de sang froid pour alterner entre les différentes utilisations du marqueur magique.

Max: The Curse of Brotherhood

Conclusion

J’ai beaucoup aimé jouer à Max: The Curse of Brotherhood. Le jeu est très malin et propose un challenge intéressant qui consiste à faire évoluer Max dans un monde hostile alors que celui-ci n’a aucune arme ! Il faudra donc se creuser la cervelle pour passer les différents tableau et faire preuve de sang froid lors de nombreuses situation qui sollicitent nos réflexes. A ce sujet, malgré son look enfantin le jeu n’est pas à mettre entre toutes les mains, surtout si vous vous lancez à la poursuite du trophée Platine qui demande de finir 3 ou 4 sans mourir. Un joli défi que j’ai bien aimé relever.

Plus :

  • Une idée de gameplay maline et bien appliquée
  • Un level design intéressant
  • Quelques niveaux présentent un joli défi

Moins :

  • Satanés cordes ou échelles sur lesquelles on ne peut pas se raccrocher après un saut !

Note : 4/5