Préquel du jeu vidéo Assassin’s Creed Chronicles – India, la bande dessinée Assassin’s Creed Brahman avait préalablement connu une sortie en 2013 chez Ubi Workshop. S’étant sûrement servie de l’Animus, elle a désormais l’occasion de vivre une autre vie. Non pas dans son passé, mais plutôt son futur. Avec cette nouvelle édition chez Black River de Karl Kerschl (scénario et dessin), Brenden Fletcher (scénario), Cameron Stewart (dessin) et John Rauch avec Studio Lounak (couleur), avec une couverture de Nicolas Siner et traduite par Alexandra Wagnon, Serge Lapointe et David Guélou.
Nous évoquions le fameux dispositif phare de la licence d’Ubisoft et il s’avère justement à l’épicentre des débats. Le programmeur Jot Soora d’Abstergo Industries le trouve certes formidable, dans la forme expérimentale qu’il lui connaît. Lui ayant fait vivre un passé familial et des sensations inconnues avec d’autres accessoires de réalité virtuelle. Toutefois, il se rendra compte du danger derrière. L’objet se connectant à la génétique des utilisatrices/eurs. Un danger pour iels, puisque les données pourraient servir à des fins peu reluisantes.
Quoi que l’on se rend compte que c’est surtout à partir du moment où sa compagne Monima Das, vedette de Bollywood, l’essaie, qu’il réagit. Tout bonnement car elle le délaisse, hantée par les souvenirs qu’elle vit au travers du casque. Des moments passionnés et passionnels avec un homme fleurant bon le sable chaud. Mais notre héros d’aujourd’hui en découvrira long lui aussi en voyageant parmi l’ascendance de sa compagne. Sans tout vous révéler, on se sait jamais peut-être faites-vous partie de l’Ordre des Templiers ou de la Confrérie des Assassins, il tombera justement sur la course effrénée et sanglante entre ces 2 castes.
La recherche d’un artefact pouvait faire basculer le monde, au cœur de l’Inde britannique du XIXe siècle. Un fragment d’Eden ? Une information les mettant en danger, car cette lutte est encore d’actualité. Et fouiller le passé de qui de droit, pourrait s’avérer la clef ! Tant au travers de l’assassin d’époque Arbaaz Mir, que le maharajah Rajat Singh. Ce dernier à propos duquel on apprendra davantage, grâce aux pages historiques en fin d’ouvrage. Elles-mêmes suivies d’une galerie d’illustrations.
Conclusion
L’aventure et l’action d’Assassin’s Creed Brahman, sauront agripper les féru.e.s d’AC. Mais ce scénario poussant à réflexion sur la technologie intrusive et les concessions dont on est capable dans une romance, plairont également aux lectrices/eurs ne connaissant la franchise.