Avec le succès du coloriage à tout âge gagné par-celui depuis une quinzaine d’années, Speed Colors fut un jeu lui-même plébiscité, alors qu’il aurait risqué d’être jeté en pâture, et non en peinture, auparavant. Soit une tendance bienvenue, puisqu’elle permet aujourd’hui à Erwan Morin et à l’illustratrice Natalia Krivonosova, de le décliner en Speed Colors Team (Lifestyle Boardgames/Blackrock Games).
On suggérait le rassemblement entre les générations au travers du coloriage. Justement, ce jeu le permet tout autant. Avec une ouverture aux plus jeunes dès environ 5 ans, jusqu’à l’infini. Un rassemblement plus que jamais équivoque avec ce pendant coopératif. Prévu pour 2 à 6 coloristes, Speed Colors Team nous demandera de s’entraider toutes et tous, pour venir à bout des coloriages et défis qui pimentent l’expérience. Ou bien de s’affronter entre équipes !
De base, tout le monde tirera une carte du paquet et on lancera le sablier (5 minutes). Chaque personne aura l’opportunité de visualiser autant de temps qu’elle souhaite la carte face colorée, puis la retournera face contours noirs et fond blanc, afin de la remplir correctement. En mode facile, on peut regarder à nouveau la requête à volonté. Mais si on est en expert, on ne la retourne plus. Si on ne sait plus quoi faire, on la défaussera, à moins de tenter d’avoir du pot (à stylos feutres…) au pif. Par contre si un flash nous vient, on peut effacer via la brosse du capuchon. Sauf dès qu’on aura posé la carte de côté, considérée complète. D’ailleurs les 3 zones de chaque élément doivent être intégralement coloriées. Et sans déborder. Sans quoi, à l’instar d’une illustration erronée, elle sera retirée lors des totaux finaux. Qui nous donneront une note.
Cependant, il n’y aura des feutres pour quiconque sans arrêt. Voire pas le bon, car on ne sait sur lequel on tombera. La vérification ne s’exécutant qu’après avoir retiré son bouchon. Sept uniques dans leur couleur existent et parfois on attendra qu’autrui ait fini, on en cherchera un en paniquant… La cohésion aide ainsi à les trouver, se les transmettre, annoncer ce qu’on a en main pour se les échanger… Via les actions possibles par les règles. En revanche, on évite de faciliter le travail en les disposant progressivement sur la table. Si un n’est pas employé, on le remet dans la boîte. Ce qui continue d’agrémenter le divertissement de sa touche aléatoire.
Surtout qu’on peut piocher un feutre défi. Pas de coloris en vue, mais des missions à accomplir, selon le symbole de la carte devant soi. Comme le tope-là, entre celle/celui qui vient de s’en saisir et ses 2 voisin.e.s. Voire avec chaque main de l’autre participant.e si en duo. Ou encore les mains en l’air. Où l’assemblée doit lever les mains, avant de reprendre son activité. Et même de l’échange de dessins, du mélange de feutres dans la boîte…
Lorsque 2 camps s’opposent, on peut jouer avec un ou 2 exemplaires. Faisant que les 2 équipes auront leur tas de cartes, mais devront diviser en cas d’un coffret. Où avoir la totale si chacune a son JDS. Cependant, on conseille la bataille des stylos plutôt que de les partager. Avec cette fois des gagnant.e.s, si elles/ils ont rempli davantage de lignes que leurs adversaires. Celles-ci étant composées d’autant de cartes, que la quantité de membres dans votre clan.
Conclusion
D’un principe simple, on se laisse prendre dans la folie de Speed Colors Team. Avec le temps qui influe sur nous, autant que l’éventuel doute sur notre mémoire. La coopération insuffle elle quelque chose de toujours spécial et c’est également le cas ici. En plus de son intégration dans les défis, secouant les parties.