De par la popularité de précédentes, dont Fullmetal Alchemist Perfect et The Legend of Arslân que l’on suit actuellement chez Kurokawa, une nouvelle série d’Hiromu Arakawa créé forcément l’excitation. Le même éditeur nous propose ainsi désormais Tsugai – Daemons of the Shadow Realm T1, traduit par Fabien Vautrin et Maiko_O.
Sœur et frère rapidement séparé.e.s, nous n’en saurons toutefois que peu sur les interrogations entourant Asa et Yuru. Projeté.e.s dans leur adolescence, nous découvrons que la première « vit » dans la prison du village depuis son plus âge. Pour une cause mystique, faisant risquer gros apparemment. Tandis que le second est lui libre. Vivant auprès de sa grand-mère et passant du temps à s’amuser avec ses camarades. Et prochainement, probablement davantage avec les Tsugai, des créatures répondant à ses pouvoirs.
Le mystère autour de cet emprisonnement, dû aux capacités surnaturelles des enfants, participe aux fort suspense et révélations. Ces dernières ne venant pas au compte-gouttes. Au contraire, elles sont plutôt présentes en quantité et énormes. Ce qui nous oblige d’ailleurs à ne pas trop vous en glisser ici.
Néanmoins, on peut vous dévoiler que le peuple de notre héros, qui devra bientôt se lancer dans une grande quête, vit coupé du monde moderne. D’où le choc face à ces machines métalliques volantes, débarquant sur leur village. Une confrontation des modes de vie, des technologies, fondant le récit entre une fantasy hors des sentiers battus et une modernité militaire.
Deux identités opposées, à l’instar de ce que paraissent être les pouvoirs de la frangine et du frangin. Le trouble plane cependant encore sur cet aspect. Et c’est littéralement au travers du jeune garçon d’un point de vue narratif, que l’on en apprendra davantage. Ce dernier qui de par son caractère, voire son ignorance de l’univers extérieur, nous régalera par ailleurs de moments très drôles. Ceci, malgré la dramatique ambiance.
Soulignons qu’afin de célébrer l’événement, Kurokawa sort une version classique et une collector. Avec un support pour ranger le manga et un ex-libris. En plus de l’objet symbolique pouvant faire la différence à l’achat : le pendentif en bois !
Conclusion
Des thématiques chères à la mangaka, se retrouvent pleinement dès Tsugai – Daemons of the Shadow Realm T1. Les relations de famille à l’honneur, le surnaturel et le militarisme qui s’affrontent et peut-être se confondront… Accroche immédiate !