Figurant parmi la collection Tilt! des Éditions Milan, plein phare sur Les folles semaines de Pia T1 Un manoir pour douze de Séverine Vidal, aux illustrations de Benjamin Strickler. Une trépidante aventure fantomiale, dans laquelle nous emportera dans sa jeune héroïne.
Vous vous dites qu’on écrit n’importe quoi et invente des mots en en fusionnant 2 ? Vous avez probablement raison. Cependant en lisant cet ouvrage, vous en saisirez la raison. Celui-ci nous faisant découvrir la vie tendue au niveau du temps au démarrage du roman, de la vie de Pia, 11 ans. Fille unique, elle partage son temps entre le petit studio de son père et l’immense, tout du moins en longueur, lieu de travail et d’habitation de sa mère. Cette dernière étant gardienne de phare !
Hormis ce passage de l’un.e à l’autre, se faisant parfois dans la précipitation, finalement son train-train quotidien, enfin hebdomadaire avec une semaine chez maman et une chez papa, s’avère presque tranquille. Quel bouleversement quand ce dernier lui annonce qu’il va se marier. Alors que sa fille ne connaît même pas la femme en question, Francesca. Ni ses 9 enfants ! Connaissant elles et eux le futur époux de leur mère. Toutefois ça, elle semble n’y penser. En revanche, quel grand changement dans sa vie.
Surtout que ces potentiel.le.s futur.e.s sœurs et frères, s’avèrent très énergiques. Et que sa future belle-mère est bien moins « carré » que sa mère. S’il n’y a rien à redire sur la gentillesse de cette dizaine de nouvelles têtes, elle déboule dans le rythme à 10 000 à l’heure, voire parfois déluré de cette famille. Ce qui la chamboule légèrement. Elle prend toutefois le train en marche, enfin progressivement, de cette meute de louves et de loups (les enfants), s’intéressant à un manoir à proximité. Bien plus spacieux pour y vivre. Mais pour l’instant loué par une sommité.
Elle en revanche peu sympathique, aura peut-être de drôles de visites spectrales dans cet ancien édifice. Serait-il hanté ? Ou ces galopin.e.s seraient-elles et ils derrière tout cela ? Une idée venant à Pia, en rapport avec un devoir scolaire sur lequel elle doit se pencher : une rédaction sur une grande peur. Alors pourquoi n’en vivre une soi-même, voire en faire vivre une à autrui ?
Conclusion
Très drôle et vivace avec ses enfants ultra toniques, Les folles semaines de Pia T1 Un manoir pour douze se montre aussi touchant. De par l’approche de familles se découvrant, pour n’en former plus qu’une grande. Un bon moyen de moins craindre une situation similaire. dans notre vie.