Critique du roman Les Enfants de D’Hara #1 – L’Homme griffonné

Si la saga L’épée de la Vérité de Terry Goodkind a su vous passionner, y compris dans sa retranscription à l’écran, vous êtes comme nous à l’affût de L’Homme griffonné. Premier volume qui prend place dans Les Enfants de D’Hara.

L'Homme griffonné

La paix est enfin acquise par et pour Kahlan et Richard. La mère inquisitrice et le seigneur Rahl, semblent ainsi à l’aube de l’âge d’or. Emplissant autant de joie le couple, que la population. Ce que l’on ressent lorsque ces 2 parties se croisent. D’ailleurs L’Homme griffonné ne perd pas de temps pour nous le démontrer. On démarre tambour battant, dans le hall d’honneur du Palais du Peuple, où notre fameuse doublette donne une audience publique.

Parmi cette foule, il fallait évidemment qu’il y ait un élément perturbateur. Bien que diplomate n’ayant apparemment pour l’instant jamais fait de vagues, Nolo réclame entre autre la reddition de l’empire d’Haran. Il invoque en ce sens une déesse, ignorée jusqu’ici par nos ami(e)s. Dans un tel cas, l’on sait que Kahlan ne perd pas de temps pour que quelqu’un lui voue allégeance et lui confie l’éventuelle vérité. S’enfermant avec lui, la surprise sera grande lorsque l’on constatera que tout ne semble pas si bien aller pour elle.

L'Homme griffonné

Quand Richard verra les dégâts, l’on ressentira à nouveau toute la passion qu’il éprouve pour sa compagne. Ce qui offre au récit une dimension profonde, entre le potentiel choix entre ses sentiments envers une seule personne et son attention envers le monde entier. Ce qui ne l’empêche pas pour autant d’être troublée par la présence et la prestance de Shale. Mystérieuse femme venant du Nord, mais apparemment pas frileuse. Et qui parait renfermer quantité de pouvoirs. Sans que le sourcier ne puisse véritablement en déterminer l’exactitude.

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Leurs discussions très intéressantes par rapport aux répercussions des actes du seigneur, se teintent en plus d’un humour piquant. Où l’on remarque que Shale n’a pas non plus froid aux yeux. Attention à ne pas se faire tomber dessus par une poignée de Mord-Sith ! On n’en dévoilera pas davantage sur L’Homme griffonné, dont le titre suffit comme révélation finale. Le livre bénéficie également d’une jaquette retirable, avec une très jolie illustration de Pierre Santamaria. Sous laquelle l’on trouve une couverture rigide, au lettrage doré du meilleur effet. Avec notamment la dédicace de Terry Goodkind. Un aspect classieux et résistant quasi aussi envoûtant que Kahlan.

Terry Goodkind

Conclusion

On entend souvent dire quel tel ou tel bouquin se lit d’une traite. Même quand cela est faux. En ce qui concerne L’Homme griffonné, on le dévore littéralement sans discontinuer. Passionnant, touchant et drôle, on y retrouve pleinement la griffe de Terry Goodkind.