Déjà passionné par la franchise de Terry Goodkind L’Épée de Vérité, l’attente fut grande à la tombée de L’Homme griffonné pour débuter le cycle Les Enfants de D’Hara. Une réussite, qui on l’espère continuera avec Les Carnassiers de la Haine.
Le premier tome a su nous faire connaitre la nouvelle menace qui pèse sur le monde et même l’univers. Une certaine Déesse d’Or, dont l’on ignore quasiment tout. On sait toutefois qu’elle détient des créatures particulières dans son armée, sans même encore pouvoir les imaginer. Au-delà du fameux homme griffonné. Et le titre Les Carnassiers de la Haine, annonce la découverte de ces carnassiers, nom que leur donnera Richard.
Toutefois, avant d’en arriver là et même d’évoquer le plan du seigneur pour endiguer ce qui se trame, l’on passera par l’autre immense facette qui marquera Les Carnassiers de la Haine. En l’occurrence, une discussion, plus ou moins mouvementée, entre la toujours aussi mystérieuse Shale et la mère inquisitrice. Pas à n’importe quel propos, puisqu’elle concerne la grossesse de Kahlan, qui attend une fille et un garçon. Enfin le désir du couple régnant qui aboutit ? Pas nécessairement, car le doute sur les pouvoirs acquis ou non par les enfants et la crainte que ceux-ci ne les rendent mauvais, restent entiers.
Tout autant que la peur de voir toutes les personnes et créatures désirant ne pas voir la paix perdurer, s’attaquer de plus belle au couple et éviter que leur progéniture ne puisse naître. Et le cas échéant, les détruire au plus vite après que les bébés aient vu le jour. La joie qui devrait résulter de cette connaissance, est finalement enfouie. Et même au-delà, pour éviter que Richard ne se fasse plus de soucis.
Mais bientôt, l’on relèvera quelques détails sur Les Carnassiers de la Haine. Et sans vous dévoiler la surprise, le choc sera là sur leur identité et leurs capacités. Tout autant que sur les pions déjà avancés par la Déesse d’Or. Où là aussi on verra à quel point cette dernière ne recule devant rien pour arriver à ses fins.
Conclusion
Réussissant lui aussi à mêler les émotions intimes et la volonté de faire passer le bien commun avant celui personnel, Les Carnassiers de la Haine absorbe, à l’instar de son prédécesseur. Avec cette fois plusieurs macabres découvertes qui vous remueront. Et il faudra plus qu’un caillou mentholé pour vous en remettre.