Le Paris des Merveilles de Pierre Pevel s’ouvre à l’imagination d’autres autrices/eur. Contes et récits du Paris des Merveilles, proposant une suite de nouvelles au sein de cet univers.
Plus exactement, l’on retrouve désormais des Contes et récits du Paris des Merveilles, de Bénédicte Vizier, Catherine Loiseau, Sylvie Poulain et Benjamin Lupu. Au travers de 4 histoires plus ou moins longues. Mais pas seulement, puisque son instigateur est également au rendez-vous. Deux autres étant signées de sa main. On ne rentrera donc que peu dans le scénario de chaque, tant l’on risquerait d’en révéler trop ou pas assez. Surtout que les durées de lecture changent de l’une à l’autre. Dont une particulièrement brève de Pierre Pevel, pour conclure l’ouvrage.
Le grand atout de Contes et récits du Paris des Merveilles, est la pluralité des approches. On découvre ainsi des évènements très différents, au sein de divers lieux, avec des personnages phares qui ne sont pas nécessairement les mêmes. Mais l’on retrouve des éléments communs, qui permettent de les relier entre elles. Avec les protagonistes que vous appréciez déjà sûrement, si vous connaissez la saga. Les styles évoluent également d’histoire en histoire. Puisque si l’on aura souvent droit à des enquêtes, emplies de doutes et de suspense, les genres seront bien différents pour mener l’instigation. Notamment de par le caractère des personnes concernées. Sans omettre qu’elles s’agrémentent de plus ou moins d’humour. On relève à ce propos l’histoire où Moriarty, le chat ailé, nous amuse énormément.
Il ne doit pas son charisme qu’au dessin de Xavier Collette. Son caractère, ses phrases accrocheuses… Tout le rend aussi fortement intéressant, que drôle. Ah en effet, vous avez remarqué que les chats ailés n’existent pas trop dans le Paris que l’on connait. Contrairement à celui-ci, à l’atmosphère steampunk. Si bien que l’on y retrouve en parallèle une bonne dose de véhicules qui reflètent une telle ambiance. Tant sur route, que dans les airs. La magie est tout autant au programme. Même s’il ne fait généralement pas bon d’avoir une réputation dans ce domaine dans les Contes et récits du Paris des Merveilles. Ce qui colle cette fois au monde réel. Où être « différent(e) » de la masse est malheureusement vu comme quelque chose de mauvais.
Alors qu’il s’agit en réalité d’un atout, qui aidera quand elle sera utilisée à bon escient. Toutefois, il reste toujours envisageable que d’obscurs desseins habitent certaines personnes. Et pour résoudre ces problèmes, on sait qui il faudra appeler. Comme quand Auguste Rodin sera touché. Oui nous parlons du sculpteur, car cet univers alternatif renvoie à nos références, désormais à la teinte mystique.
Conclusion
Intrigues, action et humour, un cocktail qui se renouvelle par des personnages et chemins différents, tout au long de la demi-douzaine de Contes et récits du Paris des Merveilles.