Terry Goodkind nous a habitués à ses grands livres d’heroic fantasy. Cependant, il sait également évoluer dans le thriller, comme désire nous le démontrer La fille sur la Lune.
Titre énigmatique qui n’est autre que le surnom, qu’elle n’apprécie point, par lequel certain(e)s individus appelaient Angela Constantine durant son enfance: La fille sur la Lune. Mais cela, on ne le découvrira pas tout de suite. Avant de se plonger dans ses tourments de petite fille, on fait connaissance avec elle en tant que jeune adulte. Barmaid sexy au caractère bien trempé, dans un de ces bars typiques du fin fond de l’Amérique. De ceux que l’on a vus maintes et maintes fois dans des fictions U.S. et qui mériteraient bien d’être surveillés par le meilleur des videurs : Dalton.
Toutefois cela ne paie tellement et notre héroïne a besoin d’avoir un second job : coursière. Pour lequel elle s’avère efficace et a su gagner la confiance d’employeuses/eurs. On y découvre ainsi une autre facette de son caractère, moins rude. Adoucissant légèrement sa vie, où elle cumule donc 2 boulots, dont serveuse, tout en vivant dans une vieille cabane loin dans les bois. L’impression d’une correspondance avec, à peu près, n’importe quel téléfilm dans lequel Heather Locklear tient le premier rôle s’arrête là. Quoi qu’à l’instar de la comédienne d’Hooker, Angela s’avèrera également menacée par de vils hommes. Tout en ayant un lourd passé.
Mais l’on se rend compte immédiatement de certaines de ses capacités, qui l’aideront à s’en sortir. Et même de faire d’elle la chasseuse. Notamment par son pouvoir de repérer en un clin d’œil un tueur ! Spécialité qu’elle mêle à une habileté pour les piéger. Cependant elle ne possède pas en sus une force surhumaine, lui permettant de ne rien risquer. Faisant d’elle alors la proie. Une terrible scène, qui enclenche une nouvelle phase du scénario, nous le prouvera malheureusement. Mais la fille sur la Lune qu’est Angela n’est pas unique en son genre.
On en apprendra progressivement davantage sur sa terrible enfance, où elle pu néanmoins se reposer un minimum sur ses grands-parents maternels. Mais jusque-là, elle restait à l’abri, afin de ne pas être remarquée par ses agissements envers les tueurs rencontrés. Malgré elle, une intrigue terroriste où les religions sont de mise se trame. Vous vous en doutez, la jeune femme sera tout autant une cible pour ces fanatiques, que les autres porteuses/eurs du don. La fille sur la Lune prend alors une autre dimension, par son ampleur mondiale. Et où Angela, pas seule car elle sera soutenue par Jack Raines, devra sauver sa peau et bien au-delà.
Conclusion
Humainement bouleversant, La fille sur la Lune n’est pas qu’un simple thriller. Ce dernier qui lui-même mélange le surnaturel, à des sujets réalistes faisant tomber la peur sur notre monde.