J’ai découvert la recette des jeux Far Cry avec le 4 et j’ai très vite été séduit par ce qui fait son originalité. J’en ai donc profité pour jouer (et platiner !) tous les épisodes depuis le 3. Je n’allais donc sous aucun prétexte rater Far Cry 6 et son invitation à rejoindre les camps de la résistance à Yara.
Far Cry 6 se déroule sur une île des Caraïbes dirigée d’une main de fer par un tyran incarné par le célèbre acteur Giancarlo Esposito dont on a pu admirer le charisme dans Breaking Bad, ou plus récemment The Mandalorian. C’est la première fois depuis le troisième épisode que le jeu est de retour sur une une île tropicale et permet d’admirer une faune et une flore aussi riches et luxuriantes (oui ces satanés requins sont de retour !). Le jeu en joue à fond et nous permet d’écouter ci et là des phrases en Espagnol ou d’écouter des morceaux de musique latine, du plus traditionnels ou dernier tube estival.
J’en parlais plus haut, un Far Cry n’en serait pas un sans sa recette qui a fait ses preuves : une vue FPS, des dizaines d’armes à disposition histoire de générer un maximum de chaos, des moyens de locomotion sur terre, sur l’eau ou dans les airs et toujours une incroyables fluidité dans le gameplay. Quel plaisir d’atterrir sur une zone ennemie en wingsuit, de glisser le long du toit, de tomber sur un soldat ennemi en effectuant un assassinat vertical puis d’enchaîner avec quelques kills discrets à l’aide du silencieux.
N’oublions pas les quelques nouveautés qui accompagnent Far Cry 6 comme le système de Supremo : sorte de sac à dos qui octroie des capacités spéciales comme la régénération de santé, le marquage des ennemis ou, mon préféré, une sorte de lance missile portable qui permet de se sortir des situations les plus compliquées en faisant s’abattre sur l’ennemi une pluie de missiles à têtes chercheuses. Un système d’établi permet également de personnaliser son arsenal d’armes en choisissant le type de balles, de viseur ou de silencieux par exemple. Notons également les nombreuses possibilités de personnalisation de tenue, qui permettent entre-autres de rendre notre personnage résistant au feu ou au poison. Tout ces ajouts seraient les bienvenus si le jeu offrait un minimum de challenge mais il faut bien avouer que ce n’est pas ici le cas. Far Cry 6 est certainement l’épisode le plus simple de toute la série et il vous sera tout à fait possible de parcourir l’ensemble du jeu avec les mêmes armes qu’au début.
Quant au gameplay, on commence à connaître la recette Far Cry qui consiste à reprendre des territoires en attaquant des camps ennemis. Far Cry 6 ne déroge pas à la règle tout en offrant des nouveautés appréciables comme les canon anti aériens qu’il faut détruire pour débloquer la fonction très pratique de largage aérien sur un zone de la map, ou les postes de contrôle qu’il faut reprendre pour pouvoir traverser une zones en voiture sans embuche. J’ai aussi apprécié le retour de la licence dans un contexte de guérilla urbaine lors des phases de combat à Esperanza, la capitale de l’île de Yara.
Conclusion
C’est toujours un plaisir de replonger dans un Far Cry pour ceux qui comme moi aiment son gameplay fluide et spectaculaire, qui s’amuse à mettre l’action au cœur de son récit. Ce sixième épisode de ne déroge pas à cette règle tout en rajoutant plus de contenu, de types de missions, et de nouveaux éléments de gameplay comme le système de Supremo ou davantage de compagnons animaux. Le jeu n’en reste pas moins très accessible, presque trop étant donné la difficulté très limitée pour les habitués de la licence.
Mais un Far Cry n’en serait pas un sans son lot de contenu additionnel post lancement. Les vétérans et amateurs de la licence devraient y trouver leur compte avec le mode Opérations Spéciales sans oublier les nombreux DLC prévus dans les prochains mois, qui proposeront d’explorer les passés des méchants les plus emblématiques de cette série.
Note : 4,5/5