Il suffit de jeter un œil à notre univers pour remarquer que Mes p’tites questions Vivre ensemble – Le féminisme d’Elsa Pereira et illustré par Aurore Bay, s’avère loin de ne s’adresser qu’aux enfants. Même si à la base les Éditions Milan leur dédie cette collection. Cependant comme souvent chez elle, elle sert tout autant à leur faire découvrir des thématiques. Parfois graves, pour qu’elles et eux-mêmes puissent éduquer, quelle cocasserie, des parents et autres personnes plus âgées que cette même jeunesse.
L’ouvrage pose ainsi 16 questions. Avec des réponses concrètes, aux divers exemples cités et imagés. Allant des différences dès le plus jeune âge, entre les jouets et jeux genrés sur les catalogues et en boutiques. Des pages et rayonnages aux couleurs elles-mêmes considérées pour un sexe et non l’autre. Alors que les vrais hommes portent du rose !
Le patriarcat, le harcèlement, l’emploi de l’image de la femme… Alliés aux stéréotypes que la société semble obliger et fait perdurer. Tant chez les filles et femmes d’un côté, que garçons et hommes de l’autre. Forcément des caractéristiques fixes, des caractères différents et des genres devant s’associer, selon la règle bien-pensante… D’ailleurs ces préjugés incités par notre triste monde, ne sont oubliés. Peu importe le sexe. Heureusement, car c’est ce qui rend le livre plus fort, pour détruire ce sexisme tout simplement. En n’oubliant de mentionner certains problèmes infligés à la gent masculine. Devant être virile et ne porter de rose (ndla : j’adore appuyer sur cela depuis toujours), ni d’imprimés à fleurs.
Tout comme évidemment le fait que tous les garçons et hommes ne sont pas mauvais envers la gent féminine. Et que le féminisme n’a rien en commun avec le terme misandre, même s’il n’est cité.
La genèse connue du féminisme est également mise en avant. Des avancées seulement récentes dans la loi et à la fois la précision qu’il est loin d’en être autant partout. Ainsi que les féminicides qui continuent de s’enchaîner à une fréquence hallucinante. Là où on devrait évidemment en être à 0. Un bon moyen de sensibiliser au plus tôt, pour changer les mentalités et ne pas avoir peur d’appeler au secours. Enfin si derrière quelque chose se passe effectivement pour aider. Autre problème, mais s’y mêlant tout de même dans la réalité. De même pour tout, comme la violence verbale, le consentement ne serait-ce que pour faire la bise…
Conclusion
Tout en informant historiquement et en détaillant des quantités de situations quotidiennes, Mes p’tites questions Vivre ensemble – Le féminisme, vise à changer les comportements pour le meilleur. Tant pour l’égalité dans tous les sens du terme, dans l’amusement, les chances dans l’éducation, l’emploi… Et bien sûr dans le respect !