Les coups de théâtre sont monnaie courante avec le gentleman cambrioleur. Et vous remarquerez que l’expression s’avère on ne peut plus adéquate avec Arsène Lupin T6 (Kurokawa). Takashi Morita, traduit par Fabien Nabhan, n’adaptant « n’importe » quelle œuvre de Maurice Leblanc sur cet épisode.
En l’occurrence, il s’intéresse à une pièce de théâtre écrite par le créateur de Lupin et le dramaturge Francis de Croisset : Le diadème de la Princesse de Lamballe. Ce manga nous la découpera donc en plusieurs actes. Avec, comme habituellement chez cette série, une explication sur l’histoire originelle, sa genèse d’époque… Suite à chaque chapitre, afin d’en savoir plus..
Il sera ici donc question d’un certain diadème, coûtant les yeux de la tête. Prix véritablement payé par son ancienne détentrice, et même la tête tout court, mais on vous laisse découvrir cette information historique. Si cet objet attire la convoitise du fameux voleur, comme il semble le démontrer de manière épistolaire, il ne s’agit du seul de la collection d’un richissime homme dont il désire faire l’acquisition.
Cependant, on ne suivra le « héros » habituel durant une grande partie du scénario. Mais plutôt la panique de cette famille. Précisément, le père et sa fille. Elle ayant hâte d’épouser le Duc de Charmerace, afin d’obtenir un titre de noblesse et d’accueillir en grandes pompes la haute société. Bien entendu, on ne peut vous cacher que vous aurez davantage que des soupçons au sujet de ce Duc. Disparu des années et revenu différent dans son comportement. Très proche et physiquement aussi, de quelqu’un que vous connaissez bien.
Ce que Ganimard remarquera également, pour un affrontement laissant nous demander quels rebondissements surgiront cette fois-ci ? Non sans en apprendre plus sur sa jeunesse, ainsi que son présent. Des détails très clairs, auprès de sa bande. De rares atouts, qu’on grignote avec plaisir pour esquisser un portrait plus précis de sa vie, son évolution, son caractère et ses sentiments.
Conclusion
Adaptation réussie également de sa version théâtrale avec cet Arsène Lupin T6. Intermédiaire permettant d’en découvrir amplement davantage sur sa folie des grandeurs de voleur.