Mélobot est un jeu que je n’ai pas vu venir jusqu’au moment où sa sortie approchait à grands pas. Je me suis alors laissé séduire par son concept de base qui mêle exploration, aventure futuriste et surtout… jeu de rythme sympathique !
Dans Mélobot on dirige un petit robot mignon qui a une mission simple : soigner la nature et le monde qui l’entoure à l’aide de la musique. On devine en effet qu’on se situe dans un monde post-apo où des créatures métalliques maléfiques sèment le chaos. Dans ce contexte, le gameplay consiste à parcourir les différents biomes et redonner vie aux plantes en réussissant un jeu de rythme.
A propos du jeu de rythme, le jeu vous laisse dès le départ choisir entre deux niveaux de difficulté : le mode facile qui affiche les touches de la manette correspondant à chaque note de musique. Cela permet alors d’appuyer sur la bonne touche au bon moment. Ou le mode difficile qui s’adresse aux joueurs capable de reconnaitre chaque son à l’oreille et à appuyer sur la touche correspondante. Personnellement j’ai trouvé ce dernier mode bien trop compliqué pour moi et j’ai opté pour l’affichage des touches à l’écran, ce qui constitue déjà un défi suffisant !
A chaque arrivée dans un nouveau monde on débloque un nouvel instrument de musique et donc de nouvelles mélodies. On accumule aussi des points de compétence qui permettent d’améliorer Mélobot en lui octroyant plus de santé, un bouclier plus solide ou des attaques plus dévastatrices. Des améliorations nécessaires pour luter contre des ennemis de plus en plus coriaces.
Plus on avance, plus les combinaisons de notes à reproduire via le jeu de rythme deviennent ardues. Les notes d’enchainent plus vite et les boutons deviennent plus difficiles à atteindre, comme le bouton R3 par exemple qui nécessite d’appuyer sur le stick droit ! Personnellement je me suis fixé comme objectif de réussir parfaitement chaque jeu de rythme pour atteindre la note Virtuose à chaque fois, et ainsi libérer chaque monde à 100%.
Conclusion
Mélobot – A Last Song de l’éditeur Microids gagnerait à être davantage mis en avant pour trouver son public. Le jeu enchaine pendant quelques heures les phases d’exploration, de jeu de rythme et de combats de boss de façon très fluide et sans fioritures. Dans mon cas et n’ayant pas l’oreille absolue, la difficulté proposée par défaut constituait un défi bien trop élevé et j’ai opté pour un jeu de rythme classique avec affichage des boutons. Au final j’ai vécu une expérience certes courte mais qui va à l’essentiel et propose un défi et un récit intéressants.
Note : 3,5/5