Chronique jeu vidéo Reynatis

Nouvelle licence rôliste et d’action de Natsume et FuRyu, éditée par NIS America, Reynatis désire nous offrir un voyage tokyoïte fantaisiste. Et ce, sans bouger de nos PlayStation 4, PS5, Nintendo Switch et PC.

Reynatis

Entre fantasy et réalité

Dans cette Shibuya plutôt bien retranscrite, par rapport à ce que l’on en connait entre reportages et balades virtuelles, une légère différence existe. Différence est justement le terme adéquat, car au sein du monde de Reynatis scénarisé par Kazushige Nojima, existe la magie.

Néanmoins, cette dernière est crainte par la population, restant même chez elle le soir pour éviter toute rencontre fortuite. L’oppression s’avère tout autant présente, pour certain.e.s détentrices et détenteurs de capacités surhumaines. Dont évidemment, celles et ceux aux mauvaises intentions. Mais les autres, tentant de vivre comme quiconque malgré cette particularité, risquent également de tomber sous le joug de la M.E.A. !

Une organisation dotées de facultés spéciales aussi, faisant face à ces potentielles menaces. Tout en investigant sur une drogue, transformant les citoyen.ne.s en monstres.

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Libéré.e, oppressé.e

Dualité sociale pleinement retranscrite dans l’approche ludique, puisque nous incarnerons 6 protagonistes la reflétant. Particulièrement Marin Kirizumi, cherchant à devenir le meilleur sorcier. But le menant vers l’Another, cet autre monde où un secret lui permettrait de réaliser son souhait.

L’autre vedette sera Sari Nishijima, officière de cette fameuse milice. Ayant choisi de s’engager dans ce domaine, suite à une attaque à l’époque où elle n’était que policière. Soit deux personnes préalablement opposées, dont les chemins s’entrecroiseront afin de protéger cet univers.

Le périple mêlera exploration plus ou moins discrète et baston. Cette dernière prenant une double-forme. D’abord avec le mode oppression, où on feintera et bloquera les tentatives adverses, avec un profond impact timing. Réagir à temps, gonflant notre jauge de magie. Outil essentiel afin de passer en mode libération, en vue de contre-attaquer. En usant d’attaques simples et compétences, accumulant de l’énergie pour une super offensive.

Des compétences à remporter au fil de son exploration. Cette dernière nous faisant rencontrer des autochtones, aller en courses, croiser des ennemi.e.s… Concernant cette dernière possibilité, l’affrontement nous ferait passer en mode libération grillant notre couverture. Alertant par conséquent la populace, nous signalant sur les réseaux sociaux. Spécificité montant notre niveau de recherche, demandant de se planquer au plus vite.

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Is this the real life? Is this just fantasy?

Parmi les artistes phares derrière Reynatis, dont le réalisateur et producteur Takumi Isobe, nous retrouvons Yoko Shimomura à la bande-son. Elle nous y régale ainsi de compositions absorbantes ou dynamiques. Tandis que les doublages japonais aussi de haute volée, renforcent l’immersion. Pour la compréhension, on aura droit sans surprise juste à des textes en anglais.

Une partie audio accompagnant les péripéties des personnages designés avec beaucoup de style, par Yasutaka Kaburagi. Les costumes de la M.E.A. possèdent même un côté angoissant, marquant l’expérience.

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Conclusion

Le scénario poussé dans son aspect de liberté de chacune et chacun et les originalités de son système de jeu, font de Reynatis une nouvelle licence intéressante dans le milieu concurrentiel des action-RPG.