Après un chemin de croix de 10 ans pour les fans, ça y est, l’attente interminable s’achève, Final Fantasy XV est là, sous nos yeux. Un développement chaotique, un changement de nom mais également de réalisateur, une communication en dents de scie et un trailer époustouflant pour celui que l’on appelait encore Final Fantasy Versus XIII en 2013. Voila ce que l’on retiendra de cette décennie. FFXV est bien là, avec un Noctis chaud patate prêt à en découdre à coup d’éclipse fatale. C’est l’heure à présent, l’heure pour notre prince et par extension pour Final Fantasy de reprendre le trône.
Tout d’abord, afin de calmer vos ardeurs, sachez que le trailer dont il est fait mention plus haut, celui-là même qui a fait halluciner bon nombre d’entre nous, n’est pas représentatif du jeu définitif, pour être honnête 80% du contenu de cette vidéo (cinématique, gameplay et même certains personnages), ne fait pas partie de Final Fantasy XV, cette dernière est issue de l’ère sous laquelle l’ambitieux (trop ?) Tetsuya Nomura était encore crédité en tant que réalisateur du projet, depuis c’est Hajime Tabata (Crisis core, Type-0…) qui a repris le flambeau. Par conséquent si vous avez commencé à suivre FFXV à partir de cette vidéo, juxtaposant des scènes spectaculaires à la Uncharted et l’univers de FF, sachez que vos idées fantasmagoriques et illusoires auront raisons de vous.
Maintenant que les choses sont clairs, laissez moi vous poser ces questions : Qu’est ce qu’un bon Final Fantasy ? Quel est l’ADN ou plutôt la substantifique moelle d’un Final Fantasy ? Un RPG non linéaire ? Des combats au tour par tour ? Un univers médiéval fantastique ? SF ? Steampunk ? Une aventure épique ? Tragique ? Un bon Final Fantasy doit-il forcement être une copie transposée « next generation » des légendaires FFVI ou VII ?
La réponse est finalement assez simple et floue en même temps, puisqu’il existe autant de FF préférés qu’il y a de sensibilités différentes chez chacun d’entre nous, et c’est sans doute pour cela que la saga cherche le renouvellement à travers chaque épisode. Afin de toucher un maximum de sensibilités, et par conséquent un maximum de nouveaux joueurs en espérant conserver une partie importante de sa « fanbase » des anciens épisodes. Pari couillu de la part de Squaresoft dans un premier temps et de Square Enix dans un second, mais malheureusement les choses ne sont pas tout le temps perçues comme telles.
Si vous ne vous êtes toujours pas faits à « cette idée du changement » et que vous êtes encore trop ancré à Midgar, accompagné de Cloud et ses potes, alors il est inutile d’aller plus loin. Car une fois de plus, Final Fantasy XV chamboule de nombreux code de la saga (à commencer par son système de combat), mais sans pour autant dénaturer l’esprit propre à FF. C’est donc tout naturellement que le jeu vous accueille par un « Pour les fans de Final Fantasy et les nouveaux venus. »
Mais avant de commencer par tout ce qui fait que Final Fantasy XV est un bon jeu, commençons par expliquer pourquoi il n’est pas le chef d’œuvre que beaucoup d’entre nous attendions.
Je survolerais les problèmes techniques que certains jugent majoritaire, sachant que le seul bug rencontré était un Ignis cosplayant avec talent Casper le petit fantôme. De fait, même si l’on retrouve l’habituel aliasing, celui-ci est déjà moins présent que dans la démo Duscae, d’ailleurs il suffit de parcourir cette zone éponyme pour comprendre à quel point le jeu a été amélioré graphiquement. La verdure y est bien plus présente qu’auparavant et les invocations, magie et dizaines d’ennemis à l’écran ne changeront rien au framerate qui restera stable dans 95% des cas.
Attaquons directement le réel problème de Final Fantasy XV : son scénario, ou plutôt son implémentation au sein du jeu. Là où nous étions habitués à de nombreuses cut-scenes dans les FF old-school puis des scènes cinématiques à foison à partir du septième opus, la narration de ce quinzième opus surprend…dans le mauvais sens du terme.
Les hommes en noirs
Pour remettre les choses dans leur contexte, sachez que vous incarnez Noctis Lucis Caelum, prince héritier du royaume de Lucis, qui va mettre les pieds pour la première fois en dehors de sa ville natale Insomnia. Noctis part en voyage pour une raison particulière : retrouver sa future épouse Lunafreya Nox Fleuret, Oracle de la contrée de Tenebrae, afin d’officialiser définitivement leur mariage. Mais la route est longue jusqu’à Altissia, la ville où demeure Luna. Heureusement Noctis peut compter sur son escorte royale composée de ses meilleurs amis.
Gladiolus, le balaise tatoué qui se comporte un peu comme le grand frère du groupe, accessoirement celui-ci est le maître d’arme de Noctis. Ignis, le binoclard stratège, mais principalement la bonne à tout faire du prince. C’est également un excellent cuisinier et accessoirement le conseiller royal. Et enfin Prompto, qui est le seul ami de Noctis à ne pas posséder de sang bleu dans les veine, Prompto est l’ami d’enfance du prince et a rencontré ce dernier pendant leurs études, il est accessoirement la chochotte de service et par conséquent le pilier du groupe en terme d’humour et de bonne humeur.
Voila donc notre quatuor de potes qui part en vadrouille à bord de la fameuse Regalia, la voiture de luxe du papounet Lucis qui servira à Noct’ et sa bande afin de parcourir plus aisément le monde immense d’Eos.
Le premiers gros souci narratif est que la plupart des informations ci-dessus ont été glanées de la série animée Brotherhood, et que vous n’aurez quasiment rien de plus afin de développer les personnages ou leurs antécédent avec notre héros. Dans le même ordre d’idées, Noctis apprends au début de son voyage que la ville d’Insomnia est tombée aux mains de l’ennemi, l’empire de Niflheim, le problème est que toute la partie qui montre la chute d’Insomnia est remplie d’informations capitales pour la bonne compréhension du jeu. Mais pour comprendre correctement cela il faut absolument avoir vu le film Kingslaive.
Si ce n’est pas le cas vous ne connaîtrez pas les choix cornéliens de nombreux protagonistes importants comme le roi Regis, père de notre héros, ainsi que de nombreux ennemis comme Ravus, frère de Luna dont la plupart des motivations sont complètement obscures dans Final Fantasy XV.
Par conséquent le jeu ne se suffit pas a lui-même et c’est bien là l’un des plus gros problèmes du scénario. Malheureusement ce n’est pas le seul. Car au sein même du titre, hormis un ennemi en particulier, la pléthore de personnages antagonistes disposent d’un traitement lamentable.
Il est encore plus troublant d’apprendre des informations capitales à l’intérieur du guide officiel. Il n’est pas difficile de voir que le scénario a été lacéré de toute part probablement afin de coller au planning de sortie définitive du jeu. C’est simple, on a l’impression qu’il y a plus d’histoire et de cut-scene disséminés dans les nombreux trailer de FF versus XIII et XV que dans le jeu définitif. Aberrant.
D’autre part l’aventure principale est courte, une trentaine d’heure en ligne droite, sa structure narrative « en entonnoir » n’est plus un secret pour personne. Globalement, vous vous promènerez dans un gigantesque open world pendant les 9 premiers chapitres, puis à partir du dixième le jeu basculera dans une totale linéarité, certes le scénario accélère et les révélations vont bon train (ceci est un jeu de mot), mais Final Fantasy XV révèle dans sa dernière ligne droite de cruels défauts de game design, et cela n’est même pas une question de linéarité.
Pourtant tout n’est pas à jeter, ces derniers chapitres alternent les pires idées du jeu (l’anneau, l’infiltration) avec celles révélant du génie, en réussissant à créer une profonde empathie pour un personnage qui semblait jusque là sous-exploité par exemple, ou encore démontrer la véritable utilité de toute les photos prisent durant l’aventure (en considérant que vous ne les ayez pas déjà regardées plusieurs fois).
On pensera notamment au dernier chapitre qui rattrape aisément les 4 précédents jusqu’à nous offrir un final épique et poignant, à titre personnelle, probablement l’une de mes fins préférées dans la saga.
This is a fantasy based on reality
Maintenant que j’ai craché une partie de ma bile aussi visqueuse que celle d’un Morbol, sachez pourtant que le scénario de Final Fantasy XV n’est pas en manque de bonnes thématiques, celle de l’amour d’un père pour son fils, celle du rejeton royal un peu rebelle repoussant un héritage pour lequel il ne sent pas prêt, celle d’un « Bad guy » génial dont les motivations n’ont rien de matérielles ou de mégalomanes. Mais la thématique dont FFXV réussit à parler le mieux est bel et bien celle de l’amitié sous fond de road-trip initiatique pour notre héros. Une thématique qui parait évidente voir cliché pour un J-RPG, mais pourtant brillamment intégrée au gameplay.
Les dialogues sont toujours nombreux et tendent à conférer beaucoup de vie aux 4 protagonistes principaux, grâce à des répliques souvent drôles et croustillantes. Que ça soit dans les nombreux donjons absolument géniaux, à dos de Chocobo, à pieds, ou même au volant de la Regalia, les personnages discuteront, se chamailleront, s’encourageront.
Le camping, obligatoire pour la montée en level, permettra à Ignis de vous faire profiter de ses dons pour la cuisine grâce à divers buffs d’attaques, de magies ou d’XP bien pratiques pour les prochains combats. Pour la cuisine, vous aurez au choix, de ramasser les ingrédients durant vos nombreuses promenades champêtres, ou encore de les acheter en magasins voir même de les récupérer sur un mastodonte après l’avoir terrassé.
C’est simple, à mes yeux aucun jeu en open world ne m’avait donné autant de plaisir à le parcourir, on se surprend à flâner ci et là dans des paysages à la direction artistique splendide, accompagnés parfois de la musique sublime de Yoko Shimomura, tout en défouraillant quelques Taoties et Garula aux passages. Les point d’intérêts sont nombreux (Good bye FFXIII), les PNJs dans tous les coins (Sayonara FFXIII) et l’exploration et les objets à ramasser omniprésents (Good bye forever FFXIII).
Ainsi, Campings, promenades et bastons surréalistes représenteront le quotidien de nos 4 amis. J’oubliais le plus important : la pêche, rarement jeu de pêche n’aura été aussi fun depuis Sega Bass Fishing. Et on peut même récupérer le poisson pour la cuisine, un filet de Baramundi au beurre pour le dîner ? Merci Ignis.
Merci qui ? Merci Jacky tuning
Les déplacements en voiture représentent les passages les plus contemplatifs de Final Fantasy XV. Le coté semi-automatique permet de balader la camera un peu partout et de changer de vue sans avoir à se prendre une bordure puisque la voiture suivra la route tant que le bouton d’accélérateur sera maintenu.
Pendant les moments les plus silencieux vous pourrez toujours réécouter les musiques des anciens FF que vous aurez achetées aux nombreuses stations services parsemant votre route. Vous pourrez également utiliser le voyage rapide en passant par le menu de la Regalia, mais les temps de chargement de 40 secondes en moyenne (Hello Bloodborne !) pour aller d’un bout à l’autre de la carte vous décourageront très vite.
Toujours semi-assistée, on vous forcera les premières heures à rouler en automatique afin de vous apprendre à vous servir de votre carte correctement, les déplacements en voiture peuvent paraître étrange aux premiers abords, surtout pour les gens étant habitués à faire du hors piste dans les jeux à la GTA et consort, mais rapidement, Noctis pourra prendre le volant jusqu’à s’adonner aux joies du « Pimp My Regalia » et customiser la moindre parcelle de la voiture de papa.
L’heure de reprendre le trône
Comme d’habitude dans la saga, les combats de Final Fantasy XV ont bénéficié d’un soin tout particulier afin d’amener quelque chose d’original et fun. Ainsi, ces derniers sont pour la première fois (dans la série canonique) en temps réel, mais plus que n’importe quel A-RPG lambda, le Battle System est simple à comprendre mais d’une incroyable profondeur. Un bouton pour la fameuse éclipse (téléportation), un bouton pour l’attaque (maintenez et Noctis enchaîne) et un pour l’esquive (maintenez et Noctis esquive tant qu’il a des MP jusqu’à la possibilité d’effectuer un contre).
Toutefois pas mal de détails ont été modifiés depuis la démo de Final Fantasy XV Episode Duscae . Pour commencer, la possibilité de changer d’armes (épées, armes à feu, dagues, boucliers…) en plein enchaînement grâce aux flèches directionnelles permet d’avoir un système bien plus souple, chaque armes disposent en plus d’un style de combat très différent. Par exemple privilégier les dagues pour leur vélocité et des enchaînements rapides, ou les armes à feu pour prendre de la distance ou toucher les ennemis aériens. Sans oublier l’arsenal fantôme qui permet à Noctis de se mettre en mode furie et de déclencher une superbe attaque extrêmement puissante au fur et à mesure des armes récupérées.
On note également la disparition des compétences liées à l’arsenal, ces dernières n’ont pas vraiment disparue mais ne s’active plus par un panneau de sélection et un bouton. Cette fois la plupart des compétences s’effectuent avec une combinaison de touches selon l’arme que Noctis manie, par exemple si vous utilisez une épée a deux mains et que vous combinez arrière et la touche d’attaque, Noctis préparera une attaque tourbillon, si vous voulez faire le célèbre saut des chevaliers dragons, équipez-vous d’une lance et maintenez avant et la touche d’attaque, etc. Bref le système de combats est parsemé de ce type de subtilités qui le rendent totalement génial.
On constate notamment un changement d’orientation en ce qui concerne les attaques combinées, cette fois divisées en 2 catégories. Les attaques combos en duo ou trio, susceptibles de se déclencher automatiquement lorsque vous êtes proches d’un allié, et les commandes individuelles, déclenchables avec le bouton L1 + les touches directionnelles. Ce qui vous permet de choisir l’attaque spéciale d’un allié souvent agrémentée d’un petit QTE faisant intervenir notre prince déchu afin de terminer le travail comme il se doit.
Les magies font enfin leur apparition dans Final Fantasy XV, avec un système un peu particulier mais là encore profondément riche. Noctis a le pouvoir de recueillir des essences élémentaires (feu, glace et foudre) auprès de dépôts de minerai. C’est en combinant une certaine quantité de ces éléments que vous pourrez donc créer des sorts de feu, glace ou foudre (Merci Captain Obvious). Cela semble peu comme magies par rapport aux précédents épisodes, mais là où se cache la subtilité est que vous pourrez accroître la puissance d’un sort (Mega Feu, Feu Triple…), créer des double sorts (pyrofoudre, cryofoudre…) ou lui conférer divers attributs (empoisonnement, régénération, paralysie) grâce à des objets (potions ou butins) faisant office de catalyseurs.
Le sort est ensuite équipé comme arme avant d’être projeté sur l’ennemi et nécessite d’un cool down d’environ 30 secondes avant d’être réutilisé. La plupart des magies disposent d’effets visuels extrêmement impressionnants et affectent souvent les décors. Ainsi le feu s’étend dans l’herbe, la glace congèle tout sur son passage, etc. Faites tout de même attention à son utilisation car vos alliés et vous-même n’êtes pas immunisés aux différents éléments.
On notera également l’apparition d’un mode stratégique, qu’il est conseillé d’activer dès le départ en mode principal. Ce dernier fige l’écran lorsque Noctis reste immobile et permet de cibler beaucoup plus précisément un ennemi voir une partie précise de son corps afin de trancher certains membres ou appendices comme les cornes et infliger de douloureuses lésions. Ce qui se traduira à l’écran par un malus particulier pour votre adversaire. Rassurez vous le mode stratégique conserve la patate et le dynamisme du mode normal mais permet surtout d’éviter certains petits problèmes de camera.
Évidemment, un arbre de compétences présenté sous forme de mini sphérier à la FFX permettra de faire évoluer tous vos personnages et leur apprendre de nouvelles techniques. Même le mode stratégique dispose de son propre arbre dont certaines compétences très utiles permettent d’analyser facilement n’importe quel ennemi et d’augmenter les dégâts selon le nombre d’adversaires analysés.
On pourra parfois pester contre des choix de game design complètements idiots comme cette chasse aux Ekarissor (géant de fer) en forêt et en plein milieu de la nuit, sachant qu’on y voit rien dans la pénombre, et que la caméra a souvent du mal dans les endroits exiguës ou chargés en éléments du décors (buissons, arbres). On pourra même hurler contre certains combats importants (un en particulier), sensé se révéler épiques mais qui tombent finalement à moitié à l’eau (c’est le cas de le dire). Gros soucis de collision, caméra qui fait n’importe quoi, objectif imprécis… Heureusement, le combat se clôture en faisant les choses facilement en terme de gameplay, ce qui aurait surement dû être la volonté de départ.
Mais globalement les combats de Final Fantasy XV sont souvent de haute volée, jamais bourrin, ils demandent clairement de jongler entre les esquives, attaques et retraites anticipées pour recharger ses MP tout en choisissant le type d’arme ou de magie auquel l’ennemi est faible. De plus, ces derniers sont extrêmement exigeants, il est difficile d’apprivoiser le Battle System sans en connaître toute les subtilités mais une fois le système bien pris en main, vous vous prendrez une véritable claque dans la face. Pendant les échauffourées, l’animation des personnages côtoient classe et désinvolture au sein d’un véritable ballet de violence où effets de lumières et ralentis durant les esquives renforcent encore plus le coté chorégraphique. Du grand art.
Comme je le sous-entendais au départ, si vous décidez de faire Final Fantasy XV en ligne droite, il y a de grande chance pour que vous soyez très déçu de ce quinzième opus, notamment par l’histoire. Toutefois, vous passerez à mon sens à coté de 70% des qualités du titre et ce sont mes 140 heures à accompagner Noctis et ses potes qui vous le disent.
Car au même titre que FFXII, Final Fantasy XV révèle son véritable potentiel dans ses « à cotés », et je ne parle même pas des quêtes annexes, anodines et Fedex tout au plus, mais de certains donjons optionnels fabuleux qui demanderont des heures d’exploration, ainsi que dans ces nombreuses quêtes de chasse à haut level, parfois complexes mais bourrées de combats épiques. C’est parmi ces points précis que le jeu vous révélera toutes les richesses d’un gameplay (car c’est là qu’il faudra chercher) qu’il vous cachait durant l’aventure principale.
Conclusion
Douce déception ou amère réussite ? Final Fantasy XV n’a certainement pas fini de faire couler de l’encre, c’est un paradoxe, un jeu bourré d’imperfections. Colossal dans sa démarche, fantasme de joueurs en matière de J-RPG, la XVème fantaisie révèle purement et simplement les ambitions démesurées de game designers contre des développeurs à bout de souffle (10 ans c’est long), et c’est là qu’est tout le problème, parfois ça fonctionne, d’autres fois pas.
Pourtant, je me souviendrai de son univers étranger mais incroyablement familier, de sa richesse, son ambiance, ses donjons, ses combats exceptionnels. Je me souviendrai surtout de ses personnages attachants et de tous les bons moments passés auprès d’eux. Enfin, je me remémorerai le moment où j’ai regardé le générique de fin la boule au ventre avec l’impression d’abandonner de vieux amis et c’est en tout cela que se trouve ma réponse à ce que doit être l’ADN d’un Final Fantasy.
Final Fantasy XV n’est certainement pas le chef d’œuvre que j’attendais, et encore moins mon FF préféré, mais un très bon jeu et un incroyable J-RPG quoi qu’on en dise. Parole de fan.
Les plus :
- Une DA génialissime qui donne envie d’explorer
- Les persos super attachants
- Le character design de Nomura
- Les musiques de Yoko Shimomura au paroxysme de son talent
- Les donjons et leurs ambiances
- Le système de combats
- Ardyn
- Les doublages japonais et français
- Les invocations incroyables…
Les moins :
- …Mais mal intégrées
- Ça manque de cut-scenes
- Une histoire qu’on sent coupée de toutes parts
- 90% des méchants invisibles, mal exploités et/ou mal intégrés
- Certaines scènes voulus spectaculaires qui ne le sont pas
Note : 4/5