Pour son numéro 18, l’une des B.D. vedettes du label BD Kids de Bayard, ne pouvait évidemment que mettre en valeur le toutou du même nom. Emmanuel Guibert (scénario), Marc Boutavant (dessin) et Rémi Chaurand (couleurs et lettrage), nous révélant au cours d’Ariol T18 Vieux sac à puces !, bien des secrets sur le fameux chien
S’il ne s’agira du seul sujet de la bande dessinée, cette dernière s’avèrera une bonne occasion d’en apprendre davantage sur le chien recueilli par la mamie et le papi du petit âne. Dont à propos de son énigmatique prénom. Bien entendu, on aura droit à des passages drôles. Mais surtout ces moments se trouveront être très émouvants, sensibles, voire très durs. Un bon moyen d’enfin éveiller les consciences sur la condition animale et les maltraitances envers ces gentilles personnes ? Et à la fois celles auxquelles les « humain.e.s » préfèrent s’en prendre. Heureusement certain.e.s ont un cœur, comme en sauvant Dix-Huit, cela on peut déjà vous le confier. En espérant que vous suivrez mieux l’histoire que Ramono..
Ce dernier dont on aura le plaisir de découvrir sa vie chez sa maman d’une part et son papa de l’autre. Enfin son déplaisir pour lui, trouvant qu’il doit trop s’occuper du fils de la compagne de son père ou encore des corvées. Le cochon ronchon, jamais d’un bon mot avare et toujours flemmard, nous éclate constamment. Et il ne sera le seul camarade à la une, lors de notre histoire favorite.
Celle dont on vous parlera maintenant ! Car un nouvel album d’Ariol, c’est également synonyme de moments-clés de l’école. Et si vous êtes ou avez été, peu importe l’âge autant les enfants que les adultes, externes, vous connaissez la même hantise entre vous. Celle que les demi-pensionnaires et autres internes ont dû adopter. Et qui vous filait la frousse si un jour vous ne pouviez manger chez vous ou ailleurs… LA CANTOCHE !! On en sourit rien qu’à l’idée de vous l’évoquer. Les peurs d’Ariol, qui habituellement mange à la maison, reflètent complètement la réalité. De même concernant tout ce qu’on y verra lors de son premier jour à la cantine.
Une histoire emplie de détails visuels. Scrutez les arrières-plans, ils s’avèrent aussi drôles que l’action principale. En commençant par les explications de Ramono en pleine tension du self-service. Hilarante séquence. Tout comme les enchaînements des CP, enfin les Cépé.e.s, à table avec l’ânon. Sans oublier le fameux broc. Si après ça Ariol et nous-mêmes n’entonnons qu’on voudrait manger à la cantine, avec les copains et les copines, on n’y comprend plus rien.
Conclusion
Comme d’habitude chez cette série, Ariol T18 Vieux sac à puces ! nous fait enchaîner les rires. Mais pas uniquement, avec la sensibilité de l’histoire de Dix-Huit. Et autant vous préciser qu’on repense encore à la cantine des jours après, espérons qu’il doive y retourner au volume 19.