Vous avez posé un avis de recherche pour un jeu où il ne faudra nécessairemment tirer plus vite que son ombre ? Dollars Wanted (Huch!/Atalia) d’Anna Oppolzer et Stefan Kloß et aux dessins de Fiore GmbH, contient peut-être les cartouches qu’il vous faut.
Notre bande de braqueuses et braqueurs a pas mal de lieux en vue. Magasins, banques, casinos ou encore saloons. Les endroits à alléger de leurs deniers ne manquent ! Toutefois nous ne sommes la seule sur le créneau. Deux à 5 escouades se disputeront ainsi les bâtiments. Et tenteront de profiter des bandit.e.s à placer au fur et à mesure. Sans savoir ce que les autres auront pu inclure. Un mix de devinettes et de bluff donc. Tant on peut agir pour tenter de profiter des éléments obligatoires. Sans pouvoir s’en persuader. Mais également tendre des pièges.
On dispose ainsi à la vue de toutes et tous les bâtiments à attaquer. Trois piles de 6, avec une bâtisse découverte pour chaque. Dès qu’une est prise et que la monnaie rapportée par celle-ci file dans la besace d’un.e des gredin.e.s que nous sommes, on en révèle une autre. La partie se finit dès qu’un paquet est vide.
On possède de notre côté 6 cartes qui regroupent des voleuses/eurs et des spéciales. L’ensemble dans un ton far west, à la touche humoristique de Fiore GmbH. On pioche de manière à toujours en détenir autant. Lors de sa séquence, sachant qu’on évoluera à tour de rôle, on en sélectionnera 2 à connecter à la ligne d’un ou 2 bâtiment(s) du trio en cours. Cependant sans la montrer. Chaque lieu pour tomber sous un assaut, doit voir une offensive cumuler certaines ressources. Dont bénéficient ou non les assaillant.e.s (dynamite, pioche…).
Durant notre phase, suite à nos cartes posées, on aura l’opportunité de tenter un braquage en proclamant : A moi les dollars. On retournera les cartes connectées à un lieu. Et vérifiera si tout ce qui est requis, a été collecté via les divers personnages, pouvant provenir de tout le monde.
Si tel est le cas, on empoche le gain comme précédemment expliqué et défausse les cartes qui auront servi. Autrement, la bâtisse reste en place et les protagonistes également, désormais face visible. Des ajouts, face cachée, permettront peut-être d’atteindre l’objectif plus tard. Reste à trouver le bon moment ! Par ailleurs, au bout de 7 cartes, l’offensive se déclenche automatiquement.
Les atouts spéciaux peuvent eux bouleverser la donne. Entre l’élixir qui double l’intégralité des effets qui le suivent dans la queue. Jolly Joker qui remplace n’importe quel élément de son choix. Le coyote qui pique l’élément et donc l’icône juste après lui. Ou encore le vautour qui lui casse la ligne. Et oblige à s’arrêter dès qu’on le retrouve lors de la révélation (on additionne toujours une nouvelle carte par l’emplacement le plus à droite de la rangée). Par conséquent, les surprises entre tactique et jeu d’ambiance vont bon train, à vapeur évidemment.
Un mode rend plus rude la tâche. Puisque chaque bandita et bandito que nous sommes, ne recevra qu’un paquet de 20 cartes, avec une couleur spécifique. On restreint donc les possibilités du hasard. Tout en voyant la règle de la connexion selon les protagonistes dont un bâtiment a besoin pour être assailli, monter en grade. On ne l’a évoquée plus haut, mais pour l’instant si on plaçait des cartes non requises par un environnement pour le forcer, elles étaient juste défaussées à la révélation. Désormais, on repère les personnes qui les balancent n’importe où. Et leur inflige des pénalités !
Conclusion
Du bluff stratégique, avec un jeu de dupes pour savoir ce qui a pu être dégainé, Dollars Wanted se joue tel un duel au soleil. Avec toutefois beaucoup plus de rires !