Finalement Kojima Productions et Sam Porter Bridges, avaient encore du stock dans leur sac à dos. Si bien que suite à leur livraison initiale, les voici de retour avec un exemplaire de Death Stranding Director’s Cut, pour PlayStation 5.
Sam, capitaine de soirée livraisons
Pour les moins connaisseuses/eurs du terme, Director’s Cut signifie qu’il s’agit simplement de la « vraie » version définitive de la réalisatrice/du réalisateur. En l’occurrence ici, Hideo Kijoma. Même si pour de nombreuses œuvres, on se demande pourquoi la première édition ne reflétait pas cette vision. Et s’il ne s’agit pas d’une fausse excuse, d’esbroufe ou encore juste de profiter d’une technologie plus avancée, pour faire mieux. Mais dans ce cas, pourquoi tenter avant si elle/il en fut incapable ? Ce qu’on espère quoi qu’il en soit, est de s’en retrouver avec un bon jeu, largement mieux doté. Et pas 2, 3 bricoles. Toutefois, pour quiconque ayant acheté le Death Stranding tout court, il en va autrement. Ce pendant PS5 mérite-il de se pencher dessus ?
Pour beaucoup, l’aspect visuel compte. Pas vraiment notre cas, mais pour les intéressé.e.s, la comparaison est nette. Surtout techniquement, c’est le passage en 60 FPS qui fait la différence. Au sein de l’enrobage, plusieurs musiques ont également été ajoutées, mais on sait que vous désirez au-delà. Notamment en savoir plus sur l’histoire de ce bon vieux Sam. Livreur dans un monde post-apocalyptique, désormais lié à un organisme comptant reconnecter les rares survivant.e.s. Et connecter au sens informatique du terme. Ce qui n’est pas forcément du goût de tout le monde. Alors que l’univers connecté partout, constamment, s’avère justement du passé. Et qu’on survit par petits groupes, si ce n’est moins.
Nos livraisons pour les aider les motiveront. Mais pour nous motiver nous, une histoire personnelle par rapport à notre sœur nous poussera à accepter la mission. Car évidemment, des vilain.e.s vraiment pas sympathiques trainent dans cet univers et l’ont enlevée. On vous résume grossièrement, car l’aventure elle-même cherche à rester énigmatique. Et à vous laisser faire généralement votre propre idée. Voire à chercher la facilité en n’expliquant rien. Sur ça, à vous de vous faire une opinion. Au moins, Death Stranding Director’s Cut apportera des éléments supplémentaires à propos de notre héros.
Livraison jusqu’au bout de l’extrême limite
Dans un tel monde ravagé, il s’avère complexe d’atteindre nos destinations. Heureusement, la technologie a de quoi faire pour nous soutenir. Parfois certes, ce sera tellement dur pour elle, que nos pouvoirs d’humain deviendront les seuls moyens d’accéder à des lieux reclus. Néanmoins on découvre des véhicules plus ou moins évolués. Avec pas mal d’ajouts dans ce DSDC. Entre moto, voiture et camion. Ainsi que d’autres engins motorisés ou électroniques fortement pratiques. Dont le Mécabot, capable de nous porter, mais ne sachant se rendre dans des coins trop escarpés.
La livraison à distance, comme dans la réalité est également envisageable. Avec même des structures inédites, moins connues chez nous, à l’instar de la catapulte de marchandises. Cet ajout est vraiment très utile, tant l’éloignement et la difficulté d’approches de moult buts s’avèrent les axes du système de jeu. Parfois avec de telles crevasses, qu’on devra ériger une autre construction. Le pont chiral, lui aussi exclusif, ouvrira cette voie, par un passage holographique. Tandis que le côté un peu démentiel, contrastant avec les longs périples en gambettes, se retrouve via la rampe de saut. Nouvel élément qui en jettera pas mal.
Cependant des tas de contraintes empêcheront heureusement de faire tout et n’importe quoi. Nous laissant ainsi explorer, réfléchir, voire galérer. Et pleinement se sentir dans la peau du livreur. Toutefois qui s’éclatera sur le circuit propre à cette sortie, avec une douzaine de courses auxquelles participer.
Conclusion
Commander une livraison de Death Stranding Director’s Cut, alors que vous avez retourné ou même ne serait-ce que terminé l’histoire, en touchant un peu à tout, serait dur à vous conseiller. Comme toute nouvelle version à si peu d’écart de temps et de contenus. En revanche, ces ajouts sont quand même suffisamment intéressants, voire amusants, pour privilégier cette édition.