L’aspect mignon, contrastant avec la dureté du jeu et son scénario émouvant, avait apparemment su convaincre un large public dès le premier épisode. Connaissant une version augmentée et désormais cette suite directe void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2 (Nippon Ichi Software / NIS America) sur Nintendo Switch et PlayStation 4.
Analyser le passé pour mieux anticiper l’avenir
Sans trop vous en dévoiler sur le terme du précédent numéro, lui-même bénéficiant de fins alternatives, on fera en sorte de vous introduire cette réelle suite. S’il est possible de démarrer par celle-ci sans être perdu.e au niveau scénaristique, afin de prendre pleinement conscience de toute sa richesse, les faire dans l’ordre deviendra un vrai plus.
L’ultime humaine, Toriko, est toujours là, mais a besoin de Robbie le robot pour survivre et la protéger. Dans ce monde où des champignons toxiques l’obligent à rester au sein d’un Terrarium. En vue de la sauver d’une maladie, notre sympathique machine qui a du cœur, devra découvrir des souvenirs d’antan indispensables. Des remémorations à aller chercher au sein de l’intelligence artificielle ennemie, ou tout du moins ses robots, que vous connaissez potentiellement bien : CloudAI ! Nous en apprenant ainsi grandement sur l’univers aussi intéressant, que touchant, de void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2.
Il ne peut en rester qu’une
Celui qu’on surnomme de notre côté Rob le robot… Tiens donc, n’en connaitrions-nous pas déjà un dans le JV depuis les années 80… ? On contrôlera donc l’ami robot, sur ces terres dévastées, pleines de dangers. Afin d’avoir une chance d’en voir le bout, on y récoltera pléthore d’objets. Certains seront à employer sur place, d’autres se transformeront en ressources au retour, amélioreront nos statistiques… Et parallèlement, on récoltera des matériaux pour agrémenter le quotidien de notre amie. Offrant le moyen de décorer le terrarium, lui fabriquer de quoi s’amuser, faire pousser des plantes… Tout en prenant soin d’elles (les plantes et la fille) par d’autres biais, à l’instar du réglage de la température pour qu’elles poussent et en rapportant de la nourriture.
Au sein des donjons générés aléatoirement, on progressera en usant encore et encore de nos armes. Cela les améliorant progressivement, l’identité rogue-lite se ressentant notamment dans cette particularité. En tant que robot, les armes différentes s’emboîtent malignement. Entre la percutante foreuse, le jet de flammes à distance ou encore une approche moins courante : l’absorption de points de vie ennemis. Via des tentacules du meilleur effet !
Des capacités aideront en outre à combattre et à se mouvoir. Essentiel de gérer d’ailleurs ses déplacements, à cause de notre barre d’énergie s’épuisant. Par exemple en creusant, en balançant un super pouvoir dévastateur pour aller moins loin ou encore en se servant de portails. On planifie ainsi de plus en plus de stratégies, en disparaissant, pour mieux ressortir par-derrière un malandrin.
Mangez-moi mangez-moi mangez-moi
Terre de contrastes, void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2 nous fait traverser son monde apocalyptique sous une patte charmante. Avec des personnages de style super déformé très choux. Dont on profitera via le mini artbook de la void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2 Deluxe Edition.
Le délicat pousse ainsi en tant que bouture sur l’oppressant, une liane tressée tout autant retranscrite dans l’univers sonore. Téléchargeable également par le biais de cette version physique. Toujours à propos du son, on bénéficie en sus du doublage japonais et anglais. Tandis que pour les sous-titres, l’anglais sera indispensable afin de saisir cette poignante histoire.
Conclusion
La mouvementée toxique et champimignonne aventure de void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2, nous pousse à s’y engouffrer, tant la gestion du terrarium, Toriko comprise, sa décoration… attire et émeut. Un relevé et tendre jeu de vases communicants.