Jeu vidéo, cinéma, film interactif… ? Ne serait-ce que par ces réflexions, il est souvent difficile de s’accorder sur les réalisations de la société de David Cage. Jean Zeid réunit donc tout le monde, en titrant simplement son ouvrage L’Art de Quantic Dream (Mana Books).
Au bout de 25 ans d’histoire et alors qu’il se trouve en plein projet le mettant plus en lumière que jamais avec Star Wars Eclipse, le studio possède désormais un imposant bagage pour être évoqué au sein d’un livre consacré. Une particularité attrayante, même si vous n’avez d’affect avec cette structure. Voire avec le JV, tant les anecdotes surtout d’antan, les changements de vie, de statut, le retour précis au sein du développement de ses divers logiciels… Tous ces moments s’avèrent très intéressants, voire palpitants. Tout en devenant une véritable épopée épique, au fil du chemin parcouru. Pour au final tout autant traiter de son actualité.
En outre de nous présenter les fondations de Quantic Dream. De ses origines, jusqu’à la recherche d’éditeurs, en passant par son nom au story-telling poussé, on découvrira progressivement ses envies autour du milieu vidéoludique. Technologiquement parlant, en commençant avec la motion capture au milieu des années 90. Époque où le système explosa, notamment via les simulations sportives la mettant très en avant au niveau de la communication. Cela vaudra tout autant pour cette boîte au plus tôt, pour ses aventures, dans la même optique d’un réalisme des mouvements. Suivre l’évolution de QD durant cette lecture, c’est parallèlement retracer celle technologique. Et découvrir les idées germant alors pour leurs autres sorties, les objectifs…
La technique (avancée de la 3D, graphismes…) ne fait néanmoins pas tout. Même s’il agira d’excellentes occasions de pénétrer visuellement dans les arcanes de ses jeux vidéo. Avec de nombreuses images sur des travaux préparatoires, servant assurément le propos. Probablement moins en revanche pour la facette émotionnelle de ces expériences vidéoludiques, hormis certains regards de personnages. Cet aspect considérablement recherché chez Quantic Dream, par divers biais, des histoires nouvelles aux thématiques rares dans le milieu vidéoludique… Et évidemment décortiqué par l’auteur. Y compris dans l’après expérience, via les multiples fins et ressentis.
Conclusion
Bien que L’Art de Quantic Dream s’adresse en priorité aux grand.e.s adeptes du studio, tant il a été conçu par l’un d’entre eux, l’histoire contée pourra intéresser quiconque. Y retrouvant des sensations épiques en découvrant son évolution. Mais également en se plongeant dans la création de plusieurs jeux, sous tous leurs aspects.