Les mystères s’enchevêtrant depuis les débuts de la série d’Hikaru Nakamura, voient apparemment leur résolution s’emballer à grande vitesse sur Père Fouettard Corporation T6 (Kurokawa), traduit par Sarah Provost.
Néanmoins, on sait qu’il faut savoir rester sur ses gardes. Drosselmeyer semble en savoir beaucoup et se montre tantôt avenant, tantôt flippant. Pourtant, il ne faut se fier à certaines apparences, pouvant aisément laisser croire qu’il est le bien et Knecht fort souvent le mal. Le premier nous permet toutefois de découvrir la boucle temporelle de la Douce Nuit, nous entraînant jusqu’au prochain réveillon. Avec des codes spécifiques qu’il s’agira de saisir pour nos personnages et particulièrement Miharu. Clairement ciblé par ce nouvel invité.
Après ces séquences suspicieuses, où l’ennemi ne paie pas de mine, notre principal protagoniste se retrouvera finalement dans une terrible situation. Devant se sortir d’une énorme menace, juste après s’être réveillé dans un co(u)ffin, sans pouvoir s’en rendre compte. Finalement, à en croire qu’il s’est levé pour pleinement vivre un véritable cauchemar ! Sans vous en révéler trop, il pourra toutefois à nouveau compter sur certaines personnes. On vous laissera découvrir qui. En soulignant que le premier continuera à nous éclater par son caractère toujours enjoué et son envie protectrice.
Niveau humour toutefois, dur de dépasser le duo Ina et Kaiser, ne perdant rien de son explosivité. Leurs remarques, autant que leurs mimiques, rendront une longue discussion pourtant dramatique avec Knecht, hilarante à la fois. Cependant le sujet évoqué lui ne prêtera à rire et les inquiétera au plus haut point. On y découvrira beaucoup sur l’envers du décor de l’enrôlement de Miharu et de ses diverses activités, avant d’en arriver là. Avec un nouvel objectif en découlant, pour notre caractérielle, mais attachante doublette.
Conclusion
Si Père Fouettard Corporation T6 nous déballe un paquet de secrets, on se demande à la fois si tout ne sera renversé au prochain tome. Un manga aux apparences trompeuses et aux douceurs humoristiques restant savoureuses !