En deux années d’existence l’éditeur Mana Books continue de nous proposer des œuvres des plus intéressantes, toujours en relation avec les univers que nous chérissons des séries et des jeux vidéo. C’est justement ce dernier domaine, et plus particulièrement celui des jeux d’arcade, qui est à l’honneur du manga Hi Score Girl dont j’ai pu découvrir le premier tome. Je vous en parle en détail dans la suite de ce billet.
Hi Score Girl se déroule en 1991, alors que les salles d’arcade connaissent un énorme succès et sont un passage obligé pour tout fan de jeux vidéo qui se respecte ! C’est dans ce contexte qu’on découvre le jeune Haruo qui y passe tout son temps libre et y dépense tout son argent de poche. C’est là aussi qu’il découvre que sa camarade de classe Akira, bien qu’issue d’un milieu bien plus privilégié, partage sa passion et fait preuve d’un niveau de skill impressionnant.
Derrière la relation entre Haruo et la mystérieuse Akira qui revient comme un fil rouge pendant toute l’histoire, Hi Score Girl constitue un hommage appuyé au jeu d’arcade japonais du début des années 90 et à la naissance du versus fighting avec le phénomène mondial Street Fighter 2. Le manga n’hésite pas à rentrer dans des détails techniques comme les coups spéciaux de chaque personnage du jeu ou les stratégies contre tel ou tel adversaire. Mana Books a d’ailleurs eu l’excellente idée d’imprimer en relief sur la couverture du manga les combinaisons de touches de Dalshim !
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J’ai beaucoup apprécié le style graphique original de Oshikiri Rensuke dont les dessins sont très expressifs ! Le manga a d’ailleurs eu un énorme succès au Japon où il s’est vendu à des millions d’exemplaires, au point d’être adapté en animé diffusé en France depuis 2018 sur Netflix.
J’ai aussi adoré découvrir ce premier tome de Hi Score Girl parce qu’il permet de se replonger dans une époque très importante de la culture japonaise, qui est celle des salles d’arcade confidentielles, des bornes très rares, de la PC Engine et ses jeux mythiques comme Kung Fu, Altered Beast ou PC Kid. Tout ceci a réveillé en moi un grand nombre de souvenirs de cette époque qui correspond à mes débuts en tant que gamer, et où je dépensais moi aussi mon argent de poche dans des salles d’arcade tous les samedis après le lycée !