Si vous mettre au VTT fait partie de vos bonnes résolutions, c’est certainement le bon moment pour vous équiper en prévision du Printemps qui approche à grands pas. Avec un peu de chance vous pourrez même profiter des réductions offertes à l’occasion des soldes d’hiver. Sans prétendre être un spécialiste, je vous propose ce billet qui regroupe bon nombre de conseils pour débuter avec du bon matériel et éviter les erreurs les plus communes.
Quel budget ?
La question du budget est essentielle car elle va grandement déterminer le VTT que vous pourrez acquérir. Attention toutefois car si certains vélos peuvent vous paraître très abordables à l’achat, ils peuvent se révéler plus coûteux à la première réparation ou au premier remplacement de composants. Je veux dire par là que des composants chers comme la fourche ou les dérailleurs coûterons sûrement plus cher à l’unité que lorsqu’ils sont déjà intégrés et montés au vélo. Mieux vaut donc investir dès le départ sur du matériel qui vous donnera satisfaction durant une ou deux saisons. En parcourant les catalogues des différentes marque je me dis que la bonne fourchette se situe dans l’intervalle 400-600 €. Une somme qui paraît raisonnable si on s’y prend à l’avance et qu’on économise par-ci par-là pendant les mois d’hiver.
Évitez les pièges !
Cela paraît une évidence pour beaucoup mais vous devez absolument éviter comme la peste les VTT qui présentent certaines caractéristiques piégeuses. Ainsi, faites attention à ce que le dérailleur arrière soit absolument monté sur une patte de dérailleur et non directement sur le cadre. L’avantage de cette petite pièce en aluminium est qu’en cas de choc elle casse ou se tord à l’instar d’un fusible, et permet de garder le dérailleur arrière et surtout le cadre du vélo intacts. Dans le même genre il faut proscrire les VTT dont la potence est soudée à la fourche. Non seulement un VTT avec une potence séparée est plus rigide et permet davantage de réglages, mais il est surtout plus simple à réparer et à mettre à niveau.
Rigide ou suspendu ?
Avant d’entrer dans le détail des caractéristiques du vélo, passons rapidement sur une question essentielle : dois-je choisir un VTT rigide, semi-rigide (hardtail comme disent les anglophones) ou tout-suspendu ? Les vélos et la technologie ayant beaucoup progressé pendant la dernière décennie, les vélos rigides ne sont plus la norme depuis de nombreuses années. Le cœur du marché se concentre massivement sur les VTT semi-rigides dont certains très abordables. De plus, si vous débutez c’est que vous vous destinez principalement à un usage cross-country (XC) ou randonnée. Un VTT semi-rigide fera donc parfaitement l’affaire et constitue une entrée parfaite dans le monde du MTB puisque son entretien est beaucoup plus simple que celui d’un tout-suspendu.
La fourche
Maintenant que nous visons un VTT semi-rigide il faut faire le bon choix en terme de fourche. Plutôt que de vous conseiller une marque en particulier, il faut surtout faire attention aux caractéristiques de la fourche et à ses possibilités de réglage. Pour un usage cross-country et randonnée un débattement de 100 mm me parait le bon choix. Quant aux réglages, il faut dans la mesure du possible que la fourche permette d’ajuster la dureté, la détente (ou le rebond) ainsi que la possibilité d’en bloquer le fonctionnement depuis le cintre ou la fourche elle-même. Ce dernier point est important pour éviter de faire travailler la fourche inutilement et de perdre en rendement lors de montées ou sur terrains plats.
Les freins
Pas de long discours concernant les freins, optez directement pour des freins à disques hydrauliques. Ces derniers se sont considérablement démocratisés durant la dernière années et ils présentent de grand avantages par rapport aux V-brakes, comme l’efficacité par temps mouillé ou l’absence de vibrations pendant les freinages.
La transmission
En matière de transmission l’important est de disposer d’assez de rapports pour pouvoir pédaler avec aisance en montée ou en descente. Une tendance forte qui risque de s’imposer dans les années à venir est celle du mono plateau, c’est-à-dire le fait de se débarrasser du dérailleur avant et de déporter tous les passages de vitesses sur le plateau arrière. Cette configuration permet de nombreux avantages comme une utilisation plus simple, donc moins de possibilités d’erreurs, mais aussi un gain de poids du VTT d’environ 500 grammes et une meilleure résistance au déraillement de la chaîne.
Quelques exemples
Maintenant que nous avons passé en revue les critères les plus importants lors de l’achat d’un VTT, je vous donne ci-dessous quelques exemples de modèles 2019 qui réunissent ces caractéristiques :
- Trek Marlin 5 (449 €)
- Cube AIM Pro (499 €)
- GT Avalanche Comp (549 €)
- Specialized Rockhopper Sport (599 €)
J’espère que ce guide vous a été utile. Si vous avez d’autres critères qui vous paraissent importants ou des questions n’hésitez pas à me le signaler en commentaire 😉