Les plus de dix ans écoulés depuis la première version de NieR, semblent constituer un bon espace pour proposer une édition augmentée du jeu de rôle de Toylogic et Square Enix, produit par Yoko Taro, que beaucoup ont connu. Enfin pas forcément, car celle-ci s’avère l’amélioration de Replicant. Comme vous l’avez probablement deviné à son énigmatique titre NieR Replicant ver.1.22474487139… !
Nier Replica ?
Avant tout, précisons qu’il s’agit de notre premier NieR. Pas même croisé NieR Automata. Par conséquent, aucune comparaison possible par rapport à son « ancêtre ». Néanmoins, journalisme d’investigation oblige, on a enquêté afin de confier certaines clefs importantes à qui connaîtrait le jeu d’époque et en demanderait les différences. En vue de savoir s’il faut vraiment l’acquérir. Premièrement, l’histoire s’articule autour du protagoniste de NieR Replicant, évidemment. Soit le frangin de Yonah. Et non le patriarche, du NieR réputé en France ou NieR Gestalt au Japon. Selon ce que l’on a appris, les changements ne seraient pas énormes de l’un à l’autre. Même si des dialogues, apparemment pas des tonnes, sont différents, normal avec des héros distincts. En revanche, avec la quête principale supplémentaire, vous y gagnerez dans le domaine. Cela nous semble évident, sans avoir touché l’ancien.
L’objectif reste identique, trouver le moyen de soigner la jeune fille de la nécrose runique. Pour ce faire, on traversera un monde de désolation, jonché d’Ombres, d’angoissantes ennemies aux formes variées, particulièrement agressives. Même si l’humanité a subi d’énormes pertes en nombre, des personnes sont encore en vie. Dont certaines qui prendront fortement part à notre aventure, tant le récit s’avère puissant et aux messages profonds. Pas simplement une histoire de gentils qui veulent sauver quelqu’un, voir le monde, contre les méchant.e.s pas sympathiques. On rencontrera notamment des personnages hauts en couleur, voire torturés. N’en révélons pas davantage, tant le scénario est important. Sachez juste qu’il délivre diverses fins. Et que suite à son prologue déjà éreintant pour notre duo, on sera envoyé.e bien des années plus tard. Avec pour liens, diverses histoires de livres. Et vous constaterez que la facette littéraire n’est pas vaine dans l’expérience.
Des mo(n)ts de minuit
Notre aventure s’avère donc semée d’embûches avec toutes ces créatures s’en prenant aux humain.e.s ! Pour les repousser, NieR Replicant ver.1.22474487139… s’appuie sur un système plutôt original dans l’action RPG. Car si la saveur beat’em up, avec des combos, l’emploi d’armes aux portées plus ou moins longues… reste du connu, même si à la sauce NieR pour ses enchaînements, ça ne s’arrêtera pas là. Une touche jeu de tir/shoot’em up frénétique s’y mêle et nous sort avec plaisir de notre zone de confort. Avec une magie tout aussi présente. Les armes, très nombreuses, détiendront elles d’essentielles capacités pour s’adapter aux situations. On notera au passage le côté très innovant de certaines aussi dans le style. Avec en sus quelques-unes qu’on privilégie car on adore leur nom.
Justement les noms, les mots, tout ceci est important comme on le suggérait. On aura l’occasion de gagner des mots. Qu’on assignera, en guise de bonus aux moult spécificités, pour que nos ustensiles deviennent plus performants. Des objets à débloquer naturellement ou en payant. On aura notamment l’opportunité d’en passer par l’agriculture, pour gagner quelques deniers. Un farming au propre, comme au figuré. Si les missions qui requiert de rendre d’un point A à un point B ne seront pas des plus originales, l’exploration/action saura nous surprendre. Notamment par ses changements de vues : 3D classique, 2.5D de profil, de haut… Mouvementant ainsi les phases de plateformes et de bastons.
Soulignons l’option combat automatique. Pratique si vraiment vous ne comptez pas les exécuter pour une raison ou pour une autre, mais que l’univers vous passionne et souhaitez surtout découvrir les dialogues. Bien qu’il vous faudra accomplir les autres genres de quêtes. Autrement, les batailles étant fréquentes, on peut légitimement la conseiller pour passer du menu fretin. Et d’autant plus l’employer lors de nouveaux parcours, afin d’obtenir toutes les conclusions. Même si pour ceci, on n’aura pas nécessairement besoin d’encore s’en farcir l’intégralité, ce qui se montre très malin. Plutôt que de forcer à tout refaire, pour arguer que le jeu dure mille heures, alors qu’on reproduirait plus ou moins la même chose. Une approche très appréciable. Et à la place, le bonus des donjons contentera qui aura besoin d’action.
Le nouveau son de 2B libre
Lancé dans un premier temps comme une remasterisation, forcément on s’attend à ce que NieR Replicant ver.1.22474487139… pousse le curseur au niveau visuel. Mais si désormais on bénéficie d’un meilleur rendu sur tous les éléments : personnages, décors, effets… on a surtout droit à une qualité mettant encore plus en valeur sa superbe direction artistique.
Le sonore n’est pas en reste, car même si on ne peut comparer comme vous le savez, on fait confiance quand on nous précise que la bande originale, composée par Keiichi Okabe, a été réenregistrée et est devenue plus longue. Il faut dire qu’avec son contenu additionné, on s’y attendait. Entre envolées lyriques solennelles pour l’émotion, de l’épique ou du détonnant pour accompagner les affrontements, des sonorités tribales et autres approches traditionnelles… La diversité fait autant sa force que sa qualité.
Conclusion
Poussant plus loin chaque aspect du jeu originel, NieR Replicant ver.1.22474487139… accomplit clairement son boulot de version améliorée. Et comme tout le monde n’a pas goûté à l’ancienne, elle s’avère une entrée en matière idoine, pour pénétrer son monde original sur tous les plans.