Si vous connaissez déjà le jeu d’Alan R. Moon et Aaron Weiss, 10 Days in USA disponible depuis un bout de temps, sachez qu’il s’agit là d’une édition récente. Rehaussée par Broadway Toys.
Le titre semble limpide, puisqu’au travers de 10 Days in USA, les 2 à 4 voyageuses/eurs parcourront les États-Unis d’Amérique pendant 10 jours. Mais le pays est vaste et l’on ne peut se risquer à aller d’état en état, de n’importe quelle manière. Il s’agira de réussir à tracer son chemin de façon idoine, par rapport aux moyens de transport et aux distances. La/le première/ier y arrivant, remportant la partie.
On planifiera donc son séjour sur son tableau de bord personnel, en tirant tour à tour une tuile. Soit parmi les 3 piles à la face cachée, soit dans celle dont la carte du dessus est face visible. Ces éléments représentent la cinquantaine d’états, ainsi que 6 transports en voiture et 10 en avion. Si ceux en voiture sont neutres au niveau du coloris, leur utilisation permet de relier n’importe quel état à un autre, sans règle de couleur. Attention, les 2 doivent être séparés par un autre état. Pas de virée en bagnole à travers davantage d’endroits en une fois. Voici déjà une manière de prévoir 3 jours de votre voyage.
Il n’y a rien d’innocent à évoquer les couleurs. Puisque 10 Days in USA voit les 50 états de son plateau, en posséder chacun une. Pourpre, jaune, vert, rose, orange et bleu. Et si vous comptez rallier un état en avion, la destination doit être du même coloris que votre lieu de départ, ainsi que du transport. En somme, vous partez d’un état jaune, vous pouvez en rejoindre un autre jaune, en disposant entre un avion jaune. Ce qui complète à nouveau 3 jours. Attention si vous désirez visiter l’Alaska ou Hawaii. Ces deux derniers sont pourpres et il n’existe pas un tel avion. On peut donc se servir de n’importe lequel. Toutefois, celui pour s’y rendre doit être de la même couleur que l’état d’où l’on vient. Et si l’on désire s’en aller, l’on nécessitera un avion de la couleur de notre prochaine destination.
Enfin, on peut aussi se la jouer exploratrice/eur à la dure, en marchant. On se réfère juste au plateau qui nous montre la carte des États-Unis. Voire compte sur ses connaissances géographiques, pour savoir quels états sont limitrophes. Et l’on a ainsi l’occasion d’ajouter les tuiles de 2 endroits qui se touchent. Sans que les couleurs n’impactent. Ce qui additionne 2 jours à votre périple. Vous pouvez d’ailleurs très bien uniquement marcher. 10 Days in USA n’impose aucune façon de se déplacer. On peut tout autant user d’un seul type, de 2 ou bien d’un panaché des 3. La stratégie peut se faire au long terme, étant donné que rien n’oblige de s’y prendre entre jours qui se suivent. Et l’échange possible entre une carte que l’on possède et une piochée, peut rapidement tout bouleverser. Mais peut-être que celle remise sera tirée par un(e) adversaire, qui sera bien arrangé(e).
Grâce à cette nouvelle version, chaque tuile de 10 Days in the USA profite d’un point touristique de son état. Jacqui Davis nous régale ainsi tant visuellement, avec un style amusant, que dans l’apprentissage. Puisque l’on y découvre et/ou retrouve des domaines forts, que l’on peut en plus situer sur la carte du pays qui figure sur le plateau central.
Conclusion
Les diverses couches stratégiques de 10 Days in the USA, en font un voyage aussi ludique, qu’éducatif pour quiconque. On apprécie même effectuer un voyage selon nos envies de touriste. Ajoutant de la difficulté, pour un défi différent.