Test du jeu de société Rolling Bandits

Enfoncez votre chapeau, enfilez votre poncho et aiguisez vos éperons, Brett Gilbert & Trevor Benjamin comptant durant Rolling Bandits, vous ramener à une époque où les vilains avaient quand même un sacré style vestimentaire.

Rolling Bandits

Un train bien chargé et pas de shérif, ni même de simple héroïne ou héros à Stetson à l’horizon, l’occasion idéale pour prendre part à un trainapping ! Rolling Bandits nous mettant dans la peau d’un gang de sept gredins de l’Ouest Lointain, s’en prenant à un train.

Si personne n’est là pour nous repousser, on a en revanche de la concurrence. Trois autres équipes sauvages pouvant venir s’accaparer notre butin sur rails, en tout ou partie.

Rolling Bandits

Laissons les bandits rouler comme l’on dirait à Montréal, Québec. Le titre Rolling Bandits n’étant pas innocent, à l’instar des malandrins que l’on incarne. Tout simplement car les bandits sont représentés par des dés, que l’on fera rouler. Chaque face représentant un gredin différent, via un symbole.

Afin d’attaquer les wagons représentés par des cartes, notre bande devra se retrouver en quantité suffisante à arborer le même logo (masque, fer, santiag…). Chacune des 16 parties du train possédant un chiffre de 1 à 4, signalant combien suffiront. Sauf la locomotive, en demandant 5.

On posera ainsi par exemple nos 2 cubes dont la face sortie montre le fer, permettant d’empocher directement un wagon avec le numéro 2. En revanche s’il nécessite 3 bandits, on pourra tout à fait anticiper avec ces 2 dés et espérer que personne ne nous le prendra sous le nez, avant que cela soit à nouveau notre tour et que l’on sorte un joker, validant un trio par exemple. Qu’il rejoigne des symboles déjà placés ou venant de sortir en même temps que lui. Mais aussi out bonnement un autre fer. Ou encore retirer ses dés et peut-être bien obtenir 3 autres symboles qui nous suffiront.

SI l’on pourra user de n’importe quel type de bandits sur les diverses parties du véhicule, on pourra en revanche volontairement en sélectionner un capable de glaner le bonus y figurant. Un jeton étant disposé au hasard sur chaque carte. Le logo visible signalant quels vilains du Far West peuvent récolter cet extra.

Une fois la prise de ce dernier effectuée, on le retournera, pour découvrir le ou les points acquis. Mais également l’action que l’on peut déclencher quand on le souhaite. Entre l’échange de 2 tas de nos dés et la possibilité de relance. Un 3e genre de coffres existe, lui à effet automatique. Une bombe  éjectant immédiatement les bandits disposés sur une carte, à l’exception d’une unité pour chaque joueuse/eur

Quand tous les wagons et la locomotive auront été glané(e)s, on passera au résultat. Chacun(e) cumulant les chiffres des cartes et jetons obtenu(e)s. Le score le plus haut l’emporte. Si égalité, on se départage à la quantité de wagons récupérés.

Rolling Bandits

Les cartes illustrées par Sylvain Aublin nous projettent au sein d’une époque, voire d’époques, où le train était quelque chose de bien plus magnifié qu’aujourd’hui. Le seul moyen de rallier Boston à Chicago, tranquillement ou presque. Car forcément s’il est attaqué par les fameux Rolling Bandits, on regrettera de ne pas être resté(e) au fin fond du Massachusetts. On découvre plusieurs styles de wagons, allant du haut de gamme pour les passagères/ers en première classe, à ceux de marchandises restant de simples planches de bois sans fanfreluches. Ceux-là même au sein desquels grimpaient les hobos pour quitter l’Iowa, afin de trouver un job dans un état plus riche.

Mention aux jetons, dont l’on n’aurait pas pensé qu’un tel effort serait fait. Quant aux dés, on est dans le vrai cube, celui non arrondi. On soulignera juste qu’heureusement parmi les 4 couleurs, l’on retrouve les dés verts et les jaunes.

Rolling Bandits

Conclusion

Aisé à comprendre, on n’aura aucun mal à jouer aux banditas et aux banditos avec n’importe quel public. La dimension stratégique figurant au menu avec le placement de ses dés, leur récupération ou non, les coffres à effet…  Apportant ainsi une réflexion et un renouvellement plaisant également aux exigeant(e)s. Rolling Bandits deviendra assurément le jeu idéal en train. Pas que, mais c’est vraiment à faire dans de telles conditions dès que vous le pouvez.