Test du jeu de société Ironclad

Ambitieux projet comme vous le constaterez, Ironclad d’Alcyon Creative mené par Konstantinos Iovis, Kostis Tolios et Ioannis Stamatis se lancera sur Kickstarter en novembre, avec un objectif moins lointain que les lieux que vous traverserez durant votre aventure.Ironclad

Dans très très longtemps, au sein d’une galaxie plus ou moins lointaine, nous nous retrouvons en pleine guerre froide cosmique où diverses factions se tiraillent. Cependant ceci n’est que moyennement notre souci, puisque nous ne faisons partie d’aucune d’entre-elles, préférant notre statut d’indépendant(e). Ceci au sein de l’Ironclad, vaisseau de guerre qui appartenait à la fédération humaine, en compagnie de deux partenaires d’infortune, même si l’on pourra très bien évoluer seul(e), à deux ou donc en trio. Chacun(e) étant dévolu(e) à un segment essentiel de notre véhicule, à savoir les armes, l’ingénierie et la navigation.

Ironclad

Si nos actions détermineront véritablement la suite de notre expérience, Ironclad propose un mode campagne aux divers embranchements, nous permettant de suivre une véritable histoire. En tant que bons indépendants, on aura l’occasion de répondre aux demandes des différentes factions s’affrontant en parallèle, sans arrière-pensée dans leur guerre de quartier ou plutôt de galaxie. On pourra ainsi exploser une station de l’une, puis effectuer une mission de contrebande en sa faveur, avant de rejoindre celle étant sa pire ennemie pour la soutenir lors d’un combat…

Cependant les créateurs ont prévu de quoi ne pas nous laisser être les seul(e)s maîtres à bord, choisissant de faire tout ce que l’on veut, sans aucun autre problème que celui de réussir ses quêtes. Des événements pouvant surgir à chaque instant, dont des vaisseaux de pirates prêts à nous infliger de sérieux dégâts. Par ailleurs on évoluera au fil de son avancée, en glanant davantage de reconnaissance et de crédits afin de s’équiper au mieux et de rendre son vaisseau plus puissant.

Afin d’accomplir son parcours et atteindre ses objectifs, auxquels s’ajouteront des quêtes annexes, on utilisera des pièces hexagonales déterminant notre chemin. Un point original, très sympathique à jouer de par les surprises qu’il apporte.

Ironclad

Les aventures de l’Ironclad sont nombreuses et riches, ce qui nous offre la chance de passer de longs et bons moments en compagnie des artworks de Manos Lagouvardos. L’univers visuel s’avère juste fabuleux et touchera évidemment les passionnés de dessins animés et de bandes-dessinées de science-fiction d’un certain style. Pour notre part, on y retrouve de l’inspiration Macross/Robotech, licence que l’on adore. Les personnages s’avèrent captivants, on ressent la méchanceté typique de cette franchise et de bien d’autres comme Mazinger via des expressions faciales et surtout des regards ne trompant pas. Même les looks, tant au niveau vestimentaire que capillaire, symbolisent ce genre, en sachant y tirer son épingle du jeu par rapport à toutes les franchises qu’il peut nous rappeler.

Les cartes s’avérant déjà de grande qualité dans leur consistance et leur beauté, on n’en est que plus convaincu. Les pièces hexagonales savent elles nous accrocher graphiquement, aussi bien de par les visuels les ornant, que par ce côté attractif d’objets rarement utilisés dans le milieu ludique. En revanche il s’agit d’un prototype, ces dernières pièces restant en-deçà du reste du jeu au niveau qualitatif, même si l’on notera l’effort pour délivrer quelque chose de représentatif de la version finale dans la forme et sûrement l’épaisseur. On ignore toutefois ce qu’il en sera de l’édition commerciale, par rapport à la matière et donc la solidité. Même si l’on ne pense pas qu’elles seront aussi costaudes que le jeton représentant notre vaisseau. Ce dernier que l’on apprécie grandement, bien que secrètement l’on désire un pion/une figurine reflétant directement notre Ironclad. Enfin là on chipote vraiment.

Ironclad

Conclusion

Avec de multiples campagnes se renouvelant constamment grâce à l’emploi de pièces hexagonales surprenantes, Ironclad insuffle de l’originalité, dans un monde aux visuels époustouflants. Surtout si comme nous les D.A. de science-fiction des années 80 sont portés haut en vous.