Dans notre grande série des œuvres d’H.P. Lovecraft et de celles s’inspirant de son univers, il est désormais temps de son pencher sur la base. Bragelonne venant de sortir sous format poche 2 cultes de l’auteur. En attendant L’horreur à Dunwich, répondons à L’Appel de Cthulhu.
Précisons en premier lieu, qu’il s’agit de la traduction de l’édition de 2012, de Maxime Le Dain. Dans l’éventualité où vous auriez songé à une nouvelle.
Recevoir un héritage peut parfois ouvrir à de grandes, comme à de terribles découvertes. Tout en suivant un pénible parcours. Parfois, il s’agit même de ces 3 là simultanément. C’est le cas de Francis Thurston, qui après le décès de son grand-oncle George Gammell Angell, se retrouve avec tout un barnum à vérifier. Car si ce dernier était un renommé professeur de langues sémitiques, sa vie personnelle fut apparemment moins fructueuse.
Francis se trouve ainsi être son héritier, mais également son exécuteur testamentaire. Une situation lui permettant d’avoir accès à tous les documents et autres du professeur.
Cependant, s’il s’en est sorti avec tous les papiers, lui reste un mystère : une boîte !
Cette dernière au style très particulier, comporte des inscriptions encore plus surprenantes et indéchiffrables. En marge de la représentation d’un étonnant monstre.
Un étonnement qui se poursuit au travers de son contenu. Des notes et coupures de presse, ayant attrait à d’étranges rêves provenant de diverses personnes. Mais également des rapports journalistiques, à propos d’accès de démences et autres hallucinations.
L’homme s’interroge et se demande si George ne s’est pas laissé berné, pour avoir rassemblé tant d’informations autour des songes et de la folie.
Plus encore via le dossier principal de ce coffret : L’Appel de Cthulhu. Un ouvrage en 2 parties. Celle de l’hypersensible psychique Henry Anthony Wilcox, nommée Rêve et création onirique. Et le récit de l’inspecteur John R. Legrasse.
Thurston ne laissera pourtant pas de côté cette histoire et enquêtera sur ce qu’il pensait alors n’être que des élucubrations. Y trouvant peut-être même une explication au décès sans raison claire de son parent.
Sans trop vous en révéler, surtout car l’histoire reste courte, son investigation le mènera vers une secte. Cette dernière qui vénère une créature datant des temps où ils n’étaient pas encore anciens. Avec pour objectif de rendre fou quiconque et de ravager la planète.
Mais comme on le constatera au fil des écrits relatés par Francis et autres rencontres, la démence se perpètre déjà. Et les catastrophes également.
S’approcher de trop près de cet organisme, voire pire du monstre en lui-même, ayant de quoi directement vous ravager ou toucher votre esprit. Dur d’en sortir indemne.
Et si jamais cela arrivait, votre vie serait de toute façon en danger. L’organisme l’adulant veillant au grain. L’on suit ainsi avec passion et crainte l’exploration du personnage principal, du moins le principal humain. Car en ce qui concerne celui qui l’est un peu moins, l’on se régale de ses descriptions. Le phrasé et le choix des mots nous emportent et nous projettent plus que jamais chaque image en tête.
Conclusion
Prenant aux tripes, en vue de nous les arracher, L’Appel de Cthulhu continue de nous faire vibrer. Les années passent, mais il reste tellement subjuguant que vous pouvez vous lancer dedans pour la première fois, sans hésitation. Alors que les autres, trouveront là une traduction qui leur manquait potentiellement.