Pocket (et 12-21 en dématérialisé) prolonge la sortie d’histoires inédites de la saga de Disney et Lucasfilm, en nous proposant d’ores et déjà Star Wars : Renaissance de Rebecca Roanhorse. Sandy Julien ayant traduit Resistance Reborn, disponible seulement depuis quelques mois chez Del Rey.
En premier lieu, prenez en compte le fait que Star Wars : Renaissance, débute la série du Voyage vers Star Wars : L’Ascension de Skywalker. Qui nous mènera, comme vous l’aurez saisi, jusqu’à l’épisode IX. Maintenant que vous savez où vous venez de mettre les pieds, enclenchons la vitesse de torsion pour se plonger dedans !
Par cette mise en abîme, vous êtes parallèlement au courant que ce livre se développe après Les Derniers Jedi. Justement, suite à ce dur périple, ce qu’il reste de La Résistance tente tant bien que mal de se reformer, pour contrer Le Premier Ordre.
Bille et surtout Leia Organa en tête, la tâche ne s’avérera pourtant pas évidente. Même si avec une telle femme à la mène, l’on se doute que cela peut faire pencher la balance. Enfin seulement suite à la surprise pour beaucoup, de découvrir qu’elle n’a point péri. Même si l’équipe est pour l’instant réduite à peau de chagrin, l’on retrouve d’emblée ou rapidement à ses côtés, Chewbacca, Rose, Rey, Poe, Finn et d’autres.
Néanmoins très peu et pas du non ronflant, avec d’anciennes hautes fonctions. Leia est à la recherche de telles personnes et il faudra pour ce faire, voyager à travers la galaxie. S’il ne suffisait que de cela, ça irait. Mais la crainte de voir l’ennemi vous détruire en un rien de temps, si vous n’avez ne serait-ce que le malheur d’être soupçonné(e) d’avoir croisé un(e) résistant(e), vous fait réfléchir à 2 fois avant de vous engager.
D’ailleurs les premières tentatives tendent à prouver que la mission s’avérera complexe. Plus encore chez les éventuelles huiles. Par conséquent, il deviendra nécessaire d’aller puiser beaucoup plus loin et à petite échelle, de potentiel(le)s nouvelles/eaux membres. Qui peuvent même ne pas être tellement néophytes, loin de là. Et tout autant pas forcément du côté de La Résistance à une époque…
On ne vous gâchera pas les diverses surprises de cet aspect. En revanche, l’on peut vous confier que cela apporte certes une certaine tension. Ou encore des doutes, car qui sait si une trahison n’est pas si vite arrivée ? Mais au-delà de ce suspense, l’on apprécie particulièrement l’humour sarcastique qui en découlera parfois.
D’autre part, l’on suit les tribulations de Winshur Bratt, cadre intermédiaire à la tête du service des archives de la Corporation Technique Corellienne. Un poste bien placé, y compris depuis qu’il se trouve sous la coupe du Premier Ordre. On ne vous en révélera pas grand-chose, sinon vous risqueriez d’avoir trop d’indices sur les rebondissements. Sachez juste qu’il devra s’occuper de certaines » cargaisons « , sur lesquelles La Résistance comptera mettre la main. Un objectif qui nous portera sur une longue séquence finale assez haletante, en plus d’une certaine dose d’action. On joue ainsi entre le chaud et le froid, par rapport aux passages d’exploration, de tractation et de suspicion.
Conclusion
Les troubles apportés par la présence de différents protagonistes et la variété d’ambiances, font de Star Wars : Renaissance un volet à l’intérêt certain, tant pour les accros, que les autres.