Un petit poisson, un petit oiseau s’aimaient d’amour tendre, mais comment s’y prendre, pour jouer à Ça tourne pas rond ! ? Très bonne question, merci de la poser à peu près Juliette Gréco, Jean-Max Rivière et Gérard Bourgeois. Nous tâcherons d’y répondre, plutôt que de buller sur le jeu de Nicolas Walther et Romaric Galonnier, illustré par Carlo Beranek.
La mémoire du poisson, surtout le rouge, est souvent raillée, complètement à tord d’ailleurs. Ces derniers nous reconnaissant. Néanmoins, on peut noter que ce JDS met en scène des poissons, pour stimuler la mémoire. En revanche de davantage de couleurs, 5 en l’occurrence maximum. Chacune correspondant à un.e joueuse/eur, qui devra démontrer sa capacité à retenir une information visuelle. Précisément, la position de l’animal qui nous est propre. Si on réussit, on défausse notre granulé en jeu. Et dans le cas contraire, on ne le garde pour le prochain coup. On gagnera la partie dès qu’on n’en aura plus en réserve. Ou au bout des 10 environnements, en étant celle ou celui à qui il en reste le moins.
Pour ce faire, on disposera tout d’abord une fiche dans le plateau/aquarium, comprenant les poissons. On retiendra la position de l’œil de celui de notre coloris. Là où on devra poser sa nourriture, la plus grosse qu’on possède encore, une fois la fiche poissons dissimulée. On l’y disposera à nouveau pour vérifier les résultats. Si le morceau est visible à travers la partie oculaire, vous le savez : on le défausse et se rapproche de la victoire. Au fil de nos réussites, nos granulés deviennent plus petits et la tâche plus ardue. Atout très intéressant, au même titre que la fiche algues. Qu’on peut inclure pour donner des repères et donc simplifier la manche. Tandis que sans, la difficulté monte. Et si on a le malheur de poser le repas de notre ami.e poisson, sur la position d’un.e concurrent.e, on reprendra un des jetons qu’on avait écoulé.
Les poissons de Carlo Beranek s’avèrent une qualité non feinte au niveau visuel, certes. Surtout qu’on a plaisir à voir qu’il ne se contente pas d’un modèle, à répartir sous 5 coloris. Mais cette spécificité touche en outre au système de jeu, avec des animaux littéralement différents.
Conclusion
Ingénieux pour faire travailler la mémorisation, en rendant la phase suivant un gain plus compliquée via le nouveau granulé et d’autres mécaniques, Ça tourne pas rond ! ne s’avère une boucle éternelle dans un bocal. On adapte la complexité, relançant continuellement l’intérêt.