Vous trouvez que le milieu du jeu de société se mord la queue ? Tête-à-queue (Lifestyle Boardgames/Gigamic) de Klaus Kreowski, aux dessins d’Irina Pechenkina, compte vous démontrer l’inverse avec son original concept.
Les premier animaux que nous verrons dans ce jeu, adorent s’enrouler de manière à retrouver leur queue la plus proche de leur tête. Afin de capter un maximum de chaleur du soleil. On les aidera alors à accomplir leur envie. Les 2 à 4 participant.e.s que nous serons, devront avoir beaucoup de sang froid afin de réussir au terme de la partie, à avoir la plus petite distance entre l’extrémité de la langue et celle de la queue de leur serpent. Qu’on vérifiera via le mètre fourni. Attention, il ne s’agit de la longueur complète du reptile. Mais bien d’aller d’un point A à un B, en n’hésitant pas à foncer en ligne droite. Qui bien sûr peut devenir oblique, enfin vous avez saisi.
La joueuse ou le joueur en cours lancera le dé, qui montrera 2 coloris sur chaque face. Elle/il en sélectionnera 1 des 2, sur les 4 existantes. En vue de récolter la tuile du dessus de la pile de cette couleur. Nul besoin qu’elle soit identique à celle de la tête et la queue. S’il n’y en a plus sur une, on prendra l’autre. Pas d’exemption, puisque la partie se conclura quand il ne restera que 2 types de teintes. Dès cet instant, on continuera la manche jusqu’à ce que tout le monde ait joué autant de tours.
La subtilité des choix viendra certes des tuiles. Ces morceaux de corps s’avèrent très différents, tant dans leur taille, que leur mouvement.
Par exemple avec un tourbillon ou encore des pièces permettant de remonter ou au contraire de descendre. Mais il faudra en parallèle tenter de planifier à quel moment le terme pourrait intervenir, afin de revenir à proximité de la langue.
En se servant des règles avancées, dans le cas où on passe une tuile au-dessus d’une autre, il faudra qu’elles soient de la même couleur. Accentuant la dimension observation. Si on n’arrive à placer notre nouvelle pièce à cause de cette condition, on décrochera la dernière en date sur notre serpent. Et la tournera dans le sens inverse. Et verra par conséquent si on peut inclure la nouvelle. Possible que ça ne fonctionne toujours pas et qu’on remonte plus loin sur l’animal. Pour, à force de parties retournées, trouver une combinaison idoine.
Tête-à-queue propose également des modes coopératifs, dont la chasse aux sucettes. Cette fois on évoluera ensemble, avec un unique serpent. Sa tête entourée par 4 pions sucettes à 15 centimètres de distance environ ou au-delà. De façon à augmenter la difficulté. Une personne différente par phase jettera le dé et le reste correspond à ce qu’on a expliqué précédemment. Sauf que désormais, il sera indispensable de toucher le quatuor de sucreries, avant que 2 piles ne s’épuisent.
La seconde variante coopérative, l’œuf de dragon, demandera de vaincre les 3 gardes du Roi Crapaud désirant voler notre œuf de dragon, avant. Oui, car désormais nous créerons un dragon à 3 têtes ! On placera une tuile dragon au centre, possédant des connecteurs pour les têtes de serpent. On l’encerclera des 3 gardes, idem niveau distanciation des connecteurs. Pareil pour l’œuf, mais par rapport au connecteur pour la queue. Puis on jouera comme habituellement, avec le besoin de toucher les gardes avec le corps de l’animal, pour les battre. Puis on récupèrera l’œuf en l’entourant naturellement. Pas de corps dessus ! Quitte à devoir retourner des éléments, comme tout à l’heure.
En bonus, moult gommettes pour personnaliser ces animaux ! Et on y découvre des détails très rigolos. Ce qui à la fois offre une distraction supplémentaire, tout en rafraîchissant les sessions.
Conclusion
Visualisation avec dose stratégique et activité manuelle, sous plusieurs variantes, délivrent des amusements aussi longs et amusants, que certains de nos animaux dans Tête-à-queue.