Bâtir à la Grèce Antique, en voilà une thématique magique, tant elle fait rêver par sa splendeur. Akropolis (Gigamic) de Jules Messaud et illustré par Pauline Détraz nous propose justement ce voyage dans le temps. En espérant que nos constructions se retrouveront moins écorchées que les vraies…
Les 2 à 4 architectes devront établir harmonieusement moult types de constructions, jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une tuile (formée de 3 constructions hexagonales) disponible. Afin de rendre plus prestigieuse la cité engageant chacun.e. Il s’agira d’être fin.e stratège pour, durant sa séquence, acquérir une tuile aussi adéquate que possible. Puis l’inclure à son lieu, pour réussir cette fameuse harmonie, entre les quartiers rapportant des points et les places les multipliant.
On devra donc gérer ses ressources, à savoir les pierres à engranger en ajoutant une carrière parmi les bâtisses, afin de détenir assez pour acquérir la nouvelle tuile souhaitée. En sus d’1 point final par pierre qu’il vous restera. Sachant que la 1e de la rangée, le chantier, est gratuite. Et que les autres coûtent 1 pierre de plus que leur prédécesseuse dans la file. Les tiraillements peuvent alors faire douter sur quoi prendre. Tout en s’adaptant si celle désirée est récupérée par autrui.
Vient le placement. Avec en condition d’être adjacente par au moins un bord, à une tuile déjà posée si au 1er niveau. Tandis que si on la situe à un étage, la construction s’exécute uniquement sur 3 autres en dessous. En sus des carrières de pierres, on retrouve les Places. Des multiplicateurs de diverses valeurs et de 5 catégories, à installer pour que les quartiers de couleur identique dans la cité, rapportent davantage. En signalant que des places de même genre, cumulent leurs forces.
Justement ces 5 classes de quartiers (habitations, marchés, jardins, casernes et temps), nécessiteront la présence d’au moins une place leur correspondant, pour qu’on puisse inclure l’une ou l’autre. Cependant, des mécaniques de placement pour cette harmonie susnommée à respecter pour en débloquer les points, ne vous faciliteront la tâche.
Avec les marchés qui ne peuvent être adjacents entre eux. Les casernes à poser en périphérie. Les habitations à faire sortir de terre en un voisinage aussi étendu que possible, seul lui rapportant des points dans ce domaine… On souffle avec la nature, les jardins n’ayant aucune requête. De quoi se concentrer également sur les niveaux, car plus un quartier est haut, plus sa valeur grimpe. Des variantes offrent l’occasion d’intensifier la difficulté et varier les plaisirs. Avec une quantité d’espaces vides adjacents à laisser aux casernes, les quartiers marchands à associer aux places équivalentes… Des conditions demandant réflexion, mais pouvant doubler les bonus.
Le game design et les dessins en eux-mêmes de ces tuiles, s’harmonisent fort justement. Créant des cités très attirantes. Tout en servant le jeu avec ses formes et ses délicats coloris.
Conclusion
Si hélas vous n’avez fait carrière d’architecte en Grèce, Akropolis vous consolera avec son ingéniosité sur ses placements, à difficulté évolutive. La dimension stratégique s’avère ainsi très ouverte, pour les multiples publics.