À la période estivale les rengaines plaisantes et d’autres parfois moins, peuvent s’allier, dans un but de casser les codes. L’émission Fort Boyard d’Adventure Line Productions revient ainsi sur France 2 et les cahiers de vacances. Laurence Cluzel (rédaction) et Claudio Avella (dessins), assemblent ces deux médiums, à l’instar d’une clef dans une serrure, avec Fort Boyard Les jeux du fort (Les Livres du Dragon d’Or).
Précisément, c’est sous un pratique format de carnet souple que se présente l’objet. Ce dernier choisit de ne pas simplement enchaîner des divertissements à l’habillage FB. Celui-ci se construisant de manière semblable à ce que l’on connaît à la télévision. En débutant par la quête des clés, puis en passant chez les exceptionnelles Rouge et Blanche (ndla : je salue Delphine Wespiser). Pour ensuite aller en quête du mot code, entrer dans la salle du conseil et enfin celle du trésor. Et quand on dépassera cette séquence, si vous êtes comme nous vous aurez le générique en tête.
Avouons qu’en réalité, on l’avait à l’esprit à chaque ouverture et au cours de tous les jeux. Ces derniers à accomplir dans l’ordre, si vous souhaitez conserver cet esprit Fort Bo. Avec les clés, indices et temps à glaner. Néanmoins on peut les faire à peu près comme on veut, si on le désire. D’ailleurs une narration incite à l’aventure, en nous confiant le capitanat d’une équipe. Dont on déterminera le nom, le cri et l’association défendue.
Évidemment, impossible de réellement retranscrire la plupart des épreuves. Voire toutes, hormis les énigmes du propriétaire des lieux. Les adaptations nous font ainsi transiter de décodages, en sudoku, en passant par des jeux de mathématiques, du labyrinthe, des jeux de lettres, de l’observation… Avec les réponses à la fin.
Et pour coller au jeu télévisé d’ALP, l’ouvrage propose des subterfuges. Comme calculer la quantité idoine de tomates à rapporter par tour, à la ketchuperie. Ou deviner le mot s’avérant un conseil, pour certain.e.s cellules ou défis. Dont on retrouve qui plus est l’atmosphère, grâce aux illustrations.
Conclusion
Au-delà de la cinquantaine de divertissements déjà qualitatifs, Fort Boyard Les jeux du fort réussit à les fondre dans l’univers de la mythique licence. Restant loin des simples logos ajoutés.