CounterSpy est un jeu qui avait éveillé ma curiosité par le passé. Ce fut donc une bonne surprise de le retrouver parmi les jeux offerts au mois de mars dans le cadre du PS Plus. Très vite ma curiosité s’est changée en enthousiasme, puis en addiction ! Je vous raconte pourquoi…
Commençons par les présentations : CounterSpy est un « petit » jeu au principe très simple mais au style et à l’efficacité redoutables. L’action se déroule à une époque où la Guerre Froide entre les États-Unis et l’Union Soviétique est à son paroxysme, au point que les deux puissances songent sérieusement à envoyer leurs fusées nucléaires en direction de… la Lune ! Dans ce contexte vous êtes un agent secret d’un organisme neutre (le C.O.U.N.T.E.R) dont l’objectif est de déjouer les plans des deux grandes puissances. Vous effectuez donc des missions d’infiltration dans les deux camps, avec comme objectifs de récupérer assez d’éléments pour changer la trajectoire de la fusée américaine ou soviétique.
Malgré son statut de « petit » jeu, CounterSpy est très riche au niveau du gameplay. Point notable : les niveaux sont générés de façon procédurale (à part le dernier niveau) afin que les parties ne soient jamais répétitives. En réalité, on retrouve quand même les mêmes blocs de niveaux qui sont toutefois assemblés de façon légèrement différente à chaque fois qu’on lance une partie.
Autre point intéressant : avant le début de chaque mission, il va falloir gérer au mieux son argent en sélectionnant au plus juste les aptitudes spéciales et les armes parmi celles qu’on aura débloquées. Personnellement je vous conseille bien sûr l’indispensable « pistolet diplomatique » (silencieux), ainsi que les aptitudes « course silencieuse » et « visée parfaite ».
Mais ce n’est qu’une fois la mission lancée qu’on se rend compte de la justesse de CounterSpy : ce jeu est une vraie pépite pour les amateurs de jeux d’infiltration dont je fais partie ! À commencer par l’ambiance unique de guerre froide dans laquelle baigne le titre. On a l’agréable sensation d’être dans un vieux James Bond ou un OSS 117 ! Les développeurs ont même poussé le vice jusqu’à rajouter du gain et des bords arrondis à l’image sur PS4 pour faire vieux téléviseur cathodique des années 60. Ajoutez à cela les musiques et les bruitages de l’époque et l’illusion est parfaite.
D’un point de vue jouabilité, c’est très fluide. Dès que les techniques de base sont acquises, on se surprend à enchaîner avec aisance (et beaucoup de plaisir) les roulades, sauts, headshots et éliminations silencieuses. Cette fluidité est vraiment appréciable et elle n’est mise à mal que par la phase de chargement de la mission, vraiment beaucoup plus longue sur PS Vita que sur PS4. La difficulté est quant à elle dosée dans l’autre sens : le jeu est plus simple sur PS Vita que sur PS4 du fait d’un nombre plus faible d’ennemis à l’écran.
Du point de vue de la durée de vie, CounterSpy est plutôt court. En difficulté normale on peut le finir en 2 heures de jeu, mais l’intérêt du titre réside dans sa rejouabilité. Les modes difficile et expert sont débloqués lorsqu’on finit le jeu une première fois.
Conclusion
CounterSpy est le jeu parfait pour l’amateur d’infiltration qui cherche un jeu rapide, nerveux, à l’esprit à mi-chemin entre un Metal Gear et un Splinter Cell, en beaucoup plus basique bien entendu. On apprécie particulièrement l’ambiance guerre froide très bien retranscrite et la fluidité des déplacements et des actions, qui permet d’évoluer rapidement dans les niveaux et d’enchaîner les éliminations avec grâce !
Plus :
- L’ambiance
- La fluidité et simplicité des commandes
- Débloquer de nouvelles aptitudes et armes est très plaisant
- Le jeu est cross buy et cross save sur PS Vita et PS4
Moins :
- La lenteur de chargement des niveaux sur PS Vita
- Malgré l’aspect procédural, certains niveaux se répètent
Note : 4/5