Financé à peine son Kickstarter lancé, Arena: the Contest est le premier projet de Dragori Games et est bien parti pour réussir sa phase de production. Toutefois on sait que des petits malins retirent leurs promesses de dons juste avant le terme d’une campagne, on ne criera donc pas trop vite victoire pour lui. Mais surtout, vous avez encore jusqu’au 27 avril pour le bailler, si notre article vous en donne l’envie.
Arena: the Contest figure au sein d’une caste mêlant divers genres et approches, dont la présence de figurines. D’ailleurs ce financement éclair a permis d’en débloquer une gratuite. Le jeu propose d’emblée plusieurs voies. Soit de l’affrontement entre joueuses/eurs ou bien de la coopération, avec là des quêtes, des affrontements contre des monstres ou encore les 2 au travers de scénarios. Diverses campagnes étant directement délivrées, on aura de quoi faire.
Toutefois si l’on n’est pas habitué(e) au genre, il est possible d’entrer délicatement en matière, en ne se servant pas de certaines spécificités. On sent d’emblée que Dragori Games n’a voulu laisser personne sur le carreau. Ce qui est toujours une bonne chose.
On évoquait le mix des genres d’Arena: the Contest et ce n’est pas peu dire. Le titre mêlant figurines à déplacer sur le plateau lui-même à personnaliser, cartes à jouer, dés de 20 et jetons. Commençons par les figurines, dont l’on devra prendre 3 ou 4 (selon la partie) unités pour chaque équipe avant de démarrer. Celles-ci étant réparties en divers types, il s’agira d’immédiatement imaginer sa stratégie, afin de répondre à n’importe quelle attente.
Entre le besoin d’héroïnes ou héros capables de soigner, d’attaquer à distance ou en mêlée, de défendre… Avec au sein même de ces catégories plusieurs genres. Certain(e)s étant adeptes de la protection d’allié(e)s, tandis que d’autres seront plus doué(e)s pour neutraliser les adversaires, alors que l’on retrouvera aussi des brutes n’y allant pas par quatre chemins… Les combinaisons s’avèrent riches.
On ne se basera pas uniquement sur ces caractéristiques. Arena: the Contest les amalgamant à des cartes. Ces dernières indiquant notamment la santé, les attaques classiques et spéciales ou encore le jet minimum à effectuer pour réaliser telle action. Transition toute trouvée pour parler des dés. Deux dés de 20, servant entre autres à ce que l’on vient de vous glisser, mais aussi à prendre part aux combats. Avec le besoin d’obtenir un score égal ou supérieur à l’état de défense de l’ennemi(e) visé(e), afin de toucher comme il se doit. Si le résultat est inférieur, les dommages résiduels seront enclenchés. Tandis que si l’on sort un 20, bingo : attaque critique !
Il faudra cependant avoir son opposant(e) en ligne de mire. Le double plateau se trouvant recouvert d’un tas d’obstacles, entre murs, portes et autres, la vue pourra s’en trouver obstruée. On ne pourra donc pas faire n’importe quoi et frapper en mêlée par-dessus un enchainement de tuiles. Pouvoir personnaliser son plateau via le placement d’accessoires s’avère une excellente idée. On adore dès qu’un jeu propose cette particularité, tant que les parties ne s’en retrouvent pas gênées. Et clairement tout a été optimisé ici. Pour celles et ceux hésitant à se lancer dans la customisation, les campagnes proposées permettent de situer les tuiles selon un ordre établi. De quoi être sûr(e) de la bonne tenue de l’expérience, avec des évènements prévus à cet effet.
Comme tout jeu possédant des figurines, ces dernières s’avèreront certainement l’une des raisons pour lesquelles vous déciderez d’acquérir ou non Arena: the Contest. Gros problème pour notre critique, nous n’en possédons pas une seule. Nous ne bénéficions que d’un prototype, ne comprenant pas les personnages. Impossible dans ce cas pour nous de vous guider vers lui pour ses figurines. Même si elles rendent bien à l’image, nous n’avons aucune certitude et sommes dans l’incapacité de vérifier leurs détails, la peinture, la qualité du matériel…
Idem pour les dés, on ignore donc s’il s’agira de dés de 20 classiques ou si Dragori Games y apportera une originalité visuelle. Selon les photos, ils s’avèreront simples : un noir et un blanc. Enfin, il en va de même concernant le coffret que nous n’avons point. Cependant à l’image on imagine aisément son format, voire sa rigidité bien qu’elle reste à vérifier. Tout comme le rangement même de l’attirail assez conséquent.
Niveau cartes, plateaux et murs, on est convaincu ! Le rendu des plateaux s’avère même surprenant. Pris à part, ils semblent ternes, mais en pleine partie on s’aperçoit que les effets de lumière ressortent. Ce qui n’est pas anodin. Les cartes elles sont ornées de sublimes illustrations, mises en valeur par le simple fait de s’accaparer toute la place. Ce qui n’est plus si courant et pourtant tellement beau.
Les jetons, et autres tuiles sont de bonne facture, sans non plus chercher à trop en faire. Il faut avouer que sinon le coût grimperait. Justement dans cette optique, la version étendue existe. Avec des figurines supplémentaires, mais l’on a envie d’affirmer surtout avec des accessoires impressionnants à l’image : murs, portes et leviers. Néanmoins là encore nous ne jugeons que sur des photos des créateurs, ce qui ne compte donc pas pour notre critique. Mais l’on s’aperçoit qu’effectivement si l’on désire un décor plus relevé que celui de base, avec ses pièces cartonnées, cela est possible.
Conlusion
Impressionnant de par tout ce qu’il comporte d’un point de vue ludique et physique, Arena: the Contest attire forcément. On se plonge sans retenue dans ses aventures, avec la bonne idée de proposer aussi bien de l’affrontement entre joueuses/eurs, que de la coopération. Et personnaliser son plateau fait toujours son petit, voire même son grand effet, avec ce que cela sous-entend de rejouabilité.