Plongée dans le monde de Jules Verne, précisément Vingt mille lieues sous les mers, l’histoire de Juni Ba, traduite par Laurent Laget, nous porte vers un autre monde à travers le périscope de Mobilis – Ma vie avec le capitaine Nemo (Bayard).
Arona 13 ans, se réveille au sein du Nautilus. Le sous-marin du capitaine Nemo, à tel point mystérieux, qu’il refuse d’entrer en contact avec l’adolescente. Cette dernière se contentant d’une relation professorale et amicale, avec Conseil.
Derrière ce nom, se cache un robot particulièrement malin et intrigant. Celui-ci l’amènera même vers ce qui était interdit : le bureau du capitaine. Le taciturne homme décide cependant, de la prendre sous sa coupe. Lui enseignant tout un tas de choses, jusqu’aux créatures peuplant les océans. Celles-ci magnifiquement représentées, par l’original trait de Juni Ba.
Si un lien, solide comme un noeud marin, semble se créer, des zones d’ombres subsistent. Notamment sur ce qu’il est réellement advenu de la Terre, sa faune et sa flore. Ainsi que de l’équipage de l’engin, où elle célèbre même désormais ses 18 ans. Des dangers la guettent alors à plusieurs niveaux ! Par conséquent, le suspense s’avérera aussi intense, que les sentiments autour de la transmission d’un père spirituel à son enfant.
Conclusion
Dystopie au sein d’un mythique univers, Mobilis – Ma vie avec le capitaine Nemo intrigue et émeut. Il sera de temps de vous mouiller, quand vous le verrez en librairie.