Parmi les diverses licences qu’on peut remarquer dans les escape games, notamment chez cette gamme dédiée de 404 Éditions, l’Escape Box Hellfest – Évasion pour l’enfer de Virgile Iscan, sous la direction de Frédéric Dorne, illustrée par Tizieu et sonorisée par Gilles Lombard, délivre une certaine attirance. De par son originalité, sortant des séries, films, émissions télévisées… Avec le festival de musique annuel ayant lieu à Clisson, évidemment en Loire-Atlantique, en scène au sein de cette boîte toutefois non en métal… Précisons qu’il n’y a aucunement besoin d’être metalleuse ou metalleux. Le jeu s’ouvre à tout le monde, sans connaissances particulières dans le domaine.
Cette édition du Hellfest risque d’être encore plus mémorable que les précédentes. Aggregator, le groupe qui a su réunir les diverses familles du metal, pourtant malheureusement souvent opposées alors qu’elles ne sont pas en T-shirt sale du même genre mais elles ont la même passion, va tout exploser sur une méga scène !
Enfin ça, c’est seulement s’il n’implose pas, à cause de tous les bâtons mis dans les roues de cet évènement, voire pire encore. On privilégiera de ne pas vous en révéler davantage sur les 3 scénarios, puisqu’ils font pleinement partie du plaisir et du principe de jeu. Juste, le début du premier est vraiment très triste. Ce qui changera par la suite. Un trio allant croissant au niveau de la difficulté. Toutefois ils ne sont pas directement liés et on peut donc y participer indifféremment, les enchaîner… Il est bien entendu possible d’échouer à en compléter un, pendant ses 60 minutes imparties. Dans ce cas, on pourra le reprendre, afin d’arriver au bout. En revanche quand on l’aura fini, on n’y jouera plus en tant que festivalières/festivaliers, puisqu’on connaîtra les réponses.
Cependant, il restera envisageable de devenir maîtresse/maître de jeu. Comme généralement dans ces escape boxes, une personne à part incarnera ce rôle. Et s’occupera de la mise en place, lira le scénario aux 2 à 6 joueuses/joueurs qui résoudront des énigmes, vérifiera les réponses… Voire leur confiera des indices prévus, si on lui en demande. Tout d’abord, il s’agira pour elle/lui de planquer les cartes énigmes, que devront dénicher les fameuses festivalières/iers que sont les autres participant.e.s. Ces dernières/iers choisiront de leur plein gré ou au hasard, le personnage qu’elles/ils incarneront respectivement.
Des femmes et des hommes aux goûts musicaux distincts, permettant de côtoyer de multiples courants du metal. Avec également des présentations généralement rigolotes. Garnies d’anecdotes typiques du genre, rappelant beaucoup de comparses du milieu, voire des clichés à fond pour accentuer le ton. Ces protagonistes bénéficient de capacités propres. Tant mieux, car des problèmes techniques nous attendent. Des cartes piégeuses sont aussi dissimulées et il est envisageable que vous tombiez dessus. Faisant par exemple hurler la personne en question pendant 5 minutes. Préparez les bouchons d’oreilles. Enfin si vous êtes des accros du Hellfest, peut-être que cette altération d’état ne vous dérangera pas. Toutefois, selon notre avatars, on sera capable d’esquiver tel ou tel malus.
Le processus de l’aventure se déroulera à votre guise. Tout récupérer avant de passer aux résolutions, y aller progressivement dans la recherche des cartes… Sachant que si des énigmes se résolvent indépendamment des autres, ce n’est pas le cas de toutes. Lorsqu’on franchira un cap scénaristique, la/le MJ nous contera la suite. Avec un univers et des précisions souvent tordantes et une ambiance épique. Ou plutôt Epica… Conseil personnel pour votre bande-son d’ailleurs. Tout comme le groupe Eating Shit, car on n’écoute jamais trop de black metal electro grindcore, aux paroles engagées. Et vous pouvez tout autant utiliser celle de l’Escape Box Hellfest – Évasion pour l’enfer de Gilles Lombard, à télécharger.
Conclusion
Pas que pour les passionné.e.s de musique et notamment de metal, l’Escape Box Hellfest – Évasion pour l’enfer, arrive néanmoins à nous plonger dans ce formidable univers, tout en s’éclatant comme dans un mosh pit. Peut-être aussi le bon moyen de rassembler les réfractaires, qui pourraient y remarquer que l’image donnée par les médias ayant pignon sur rue, est complètement fausse.