Chronique jeu de société Althing

Réputé pour ses Twinples, les meeples qui permettent de personnaliser nos JDS, l’eurélien Studio Twin Games nous propose son nouveau jeu. Althing (distribué par Neoludis) de Flavien Champenois et illustré par Patrick Fontaine. Un deckbuilding aux diverses influences ludiques et qui, allez on vous le révèle maintenant, contient évidemment des Twinples.

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Dobbryk, le Roi des Vikings, n’a vraisemblablement plus longtemps à vivre. Cependant, ce dernier n’a nul successeur et cela risque de faire trembler tout Midgard. Toutefois, on notera ce qui paraît être du bon sens chez les traditions du coin. Puisque tout Viking qui s’en montrera digne, s’avèrera éligible au trône d’Asgard. La course pour réussir l’ultime étape de l’Althing ou du Thing, n’en deviendra que plus féroce et fourbe. Avec le besoin de bien s’entourer, tout en étant aidé.e par des Trolls. Ou au contraire, éviter leurs ruses, en vue de devenir l’humain.e la/le plus proche d’Odin.

En évoquant cette course, précisons qu’il s’agit en premier lieu d’un duel (dès environ 10 ans). Mais le coffret comprend en marge l’extension à 3, ainsi qu’un mode solo où on affrontera le joueur fictif Thorfinn. Avec des méthodes pour monter le curseur de la difficulté, pour chaque type de sessions. Le parcours prendra place au travers de cartes étapes à valider, qu’on peut varier au fil des parties. Durant notre tour, on aura l’occasion d’accomplir autant d’actions que désirées, tant que notre main, de 4 cartes à la base et passant à 5 à partir d’un certain moment, nous le permet.

Celle-ci se compose au départ d’éléments de notre deck personnel de 9 cartes, le reste restant en pioche. Au fur et à mesure, forcément vu qu’il s’agit d’un deckbuilding, elle évoluera par l’acquisition de vikings, comme précédemment suggéré. En sachant qu’après une utilisation, on s’en défausse. Et une fois en incapacité de remplir sa main, notre défausse se transformera en notre nouveau paquet où piocher.

On cherchera ainsi à s’accaparer les personnages idoines, en vue de remplir les buts signalés par des ressources requises (bois/ossements/pépites) par les cartes de l’épopée. Qu’on franchira de cette manière, en exécutant cette action, à signaler en y plaçant notre figurine Twinple. Et c’est déjà ainsi qu’on récupèrera tout protagoniste disponible à l’Assemblée, en l’échangeant contre une ou des cartes. Avec au minimum le total de ce qui sera demandé dans la catégorie pépite. Attention, au moment de l’enrôlement, le viking part aussi en défausse et ne sera immédiatement jouable.

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Par ailleurs, il est possible qu’ils possèdent des symboles de ruses ou d’événements, dont on se sert lors de notre séquence. Voire d’esquives, elles en sorte de contre-attaque au cours d’une manche adverse. Hormis pour Détroller, une capacité qui serait pratique sur Internet, dont on peut tout autant user pendant notre tour. Permettant de se débarrasser d’une carte Troll qui enquiquinerait notre paquet. En revanche, même si plusieurs emblèmes sont montrés, on n’emploiera qu’un effet par carte. Ensuite à défausser, vous connaissez le topo.

Sans tout vous dévoiler, on citera en outre l’évènement complot, qui envoie 2 cartes de l’Assemblée sous la pioche de celle-ci. Pratique pour éviter que l’opposition ne se saisissent de personnages intéressants. Attention toutefois aux 2 nouveaux piochés. Ou au contraire, si on ne trouve rien qui nous emballe, 2 propositions différentes s’offrent à nous. Tandis qu’on adore l’affrontement entre ruses et esquives. Par exemple, la hache tranche, enfin pioche, dans la main d’autrui. Afin de la jouer aussitôt pour soi ou non si finalement elle ne nous convient. Mais en face, la/le rival.e pourra s’y opposer via le bouclier.

Jouer à Althing s’avère également un grand plaisir pour les yeux. La diversité des protagonistes féminins et masculins, grâce à cette particularité du fait que quiconque peut prendre le trône, ouvre la voie à tout le monde. Et notamment à chaque métier, qu’on retrouve dans l’apparat de ces Vikings. Et bien sûr, on se régale des pions Twinples !

Conclusion

Le mélange de deck building et de course insuffle une originalité certaine à Althing. Gérer son évolution pour atteindre le firmament, tout en restant vigilant.e face aux fourberies opposées, voire en en infligeant, dynamise le jeu avec beaucoup d’entrain. Et vive les Twinples !