Non nous ne parlerons encore d’un nouvel épisode de Ma Première Aventure, en abordant la dernière sortie de Game Flow distribuée par Blackrock Games. Même si derrière Dors Dragon D’or, on retrouve le duo « Oeuflympique » Jean-Philippe Sahut (auteur) et Élodie Bénard (illustratrice), qui ne nous a pas du tout endormi.e.s sur Ma Première Aventure – Au Vol-Œuf. Mais cette fois, ce sont nous les voleuses et voleurs !
Sempiternellement source de convoitises, le trésor de chaque créature de cuir crachant du feu, attire les aventurières et aventuriers. Y compris durant son sommeil. Le moment le moins dangereux pour pénétrer dans sa tanière et chaparder son butin. Les 2 à 5 joueuses et joueurs coopèreront ainsi, en vue de lui soutirer un maximum d’ustensiles de valeur à temps. Mais aussi sans commettre de faute. Car la mémoire deviendra primordiale, afin de ramener précisément ce qui fut requis.
Chacun.e dispose d’un personnage propre et débute avec 5 cartes objet. Formant une frise dont on respectera l’ordre. Attention, si on en prend bel et bien connaissance au préalable, elle doit ensuite rester secrète pendant la fouille. Durant cette dernière dans l’antre du dragon, il s’agira de retrouver les tuiles objet correspondant aux accessoires des frises. En les plaçant toutes en compagnie d’une carte leur correspondant. Dont pour la guetteuse/le guetteur, changeant à chaque séquence.
Rôle essentiel pour annoncer le terme de la recherche, où tout le monde fuit. Néanmoins, iel possède aussi une frise à se souvenir, à remplir selon ses indications. Ce qui amène toujours des moments encore plus tendus lors de la farfouille, car en disant tel côté, il arrive fréquemment que les personnes partent sur l’inverse. Tout en devant faire avec le méli-mélo se produisant potentiellement en direct, avec chaque exploratrice/eur en train de tout soulever, vérifier, demander à autrui où se trouve telle pièce… Puis on vérifiera le résultat. Et à toute erreur ou manque d’une tuile, on avance d’une écaille la bulle de rêve du dragon. Si elle arrive à sa tête avant le terme des 3 manches, nous avons perdu.
Pour la suivante, on rajoute une carte à chaque personne. Que l’on situera selon son envie dans la frise, après l’avoir retenue. Et direction une nouvelle exploration dans la caverne… ou presque ! Car pour amener un défi plus grand, on piochera après conciliabule un rêve ou un cauchemar du dragon, impactant la suite. Il pourra s’agir d’une carte à transmettre à un.e voisin.e, changeant la donne. Avec le besoin d’aider sa/son camarade, puisque bien sûr on ne révèle rien en image. Ou on peut devoir dénicher certaines tuiles, avant de procéder à la trouvaille de celles adéquates aux frises. Cependant, le sablier s’égraine… Justement, décider de tirer un cauchemar délivrera une mission plus rude, mais reculera d’une écaille la bulle rêve. Choix cornélien. Et si vous souhaitez complexifier vos parties, il suffit de prendre une carte de chaque.
La peur s’éloignera en évoluant à travers les illustrations d’Élodie Bénard. Les animaux, plutôt anthropomorphes, hormis le géant dragon mignon quand même, et avec de super styles d’heroic fantasy, nous amusant énormément.
Conclusion
La mémoire coopérative, tendue par le temps et les fautes, rend déjà Dors Dragon D’or assez bouillant. Mais avec les moult contraintes surgissant, le divertissement devient encore plus chaud et meilleur.