La fameuse licence déjà culte de dominos prolonge son étendue avec Dragomino (Blue Orange/Blackrock Games), du couple Marie et Wilfried Fort et de Bruno Cathala, illustré par Maëva Da Silva et Christine Deschamps. Déjà auréolé de l’As d’Or 2021 et récemment nommé au Kinderspiel des Jahres.
Grâce à vos solides bases en germanique, vous aurez compris au travers du terme Kinderspiel que Dragomino s’adresse particulièrement à la jeunesse. Même si les plus grand.e.s s’amuseront aussi. Précisément, il s’agit d’une adaptation de Kingdomino pour y jouer dès grosso modo 5 ans. Une chouette, enfin une dragon, initiative, tant le jeu originel et ses déclinaisons ont déjà marqué le monde du JDS.
Les 2 à 4 participant.e.s seront envoyé.e.s dans un endroit peu commun, l’île aux dragons ! Il s’agira de la parcourir, afin de devenir celle ou celui ayant découvert le plus de bébés dragons. Un voyage qui s’effectue au travers de 6 paysages : volcans, neige, déserts, forêts, prairies et montagnes, qu’on distingue sur les dominos exploration, à sélectionner avec soin.
Ceux-ci se trouveront dans l’aire de jeu, mais évidemment en quantité restreinte. Quatre nouveaux à chaque phase sur les 28, tout en bénéficiant chacun.e d’un des dominos dits de départ. La/le plus jeune commencera en outre avec la figurine maman dragon, qui signifiera la priorité pour commencer le prochain tour. En plus de faire gagner un point si on l’a avec soi au terme de la partie.
Lors de son tour, on accomplira 2 actions. Tout d’abord en déterminant une unité du quatuor de dominos de la rivière, à accoler à un précédent de son propre espace de jeu. Généralement, on cherchera à en combiner 2 ou plus du même type, en vue de piocher un ou donc plusieurs œuf(s) qui correspond(ent) au(x) lieu(x). Puis on vérifiera s’il y a bien un dragon derrière, nous délivrant un point, ou rien. Chaque catégorie détenant 7 dragons, mais plus ou moins d’œufs, la stratégie et les calculs s’approfondissent. Afin de viser tel ou tel type, au plus grand pourcentage de chances de cacher un animal. Des données évoluant au fur et à mesure, selon ce qui aura été récupéré et qu’on pourra vérifier sur les dominos de tout le monde, puisqu’on dispose les jetons à l’endroit les débloquant.
Si au contraire la coquille est vide, on s’accapare juste la mère. Qui peut donc passer de main en main lors d’une manche. Qui la détiendra au départ de la prochaine, la commencera. Et on continuera jusqu’à l’épuisement des dominos. Pour diversifier le divertissement, on bénéficie d’une variante, La soif du dragon. Des points d’eau se distinguent sur certaines pièces. Lorsqu’on connecte 2 paysages de la même classe. Dans l’éventualité où au moins une des connexions montre un emblème d’eau, on tirera 2 œufs. On vérifiera discrètement les faces cachées et conservera celui qu’on souhaite. Soit potentiellement une chance supplémentaire de tomber sur un bébé.
L’univers de Dragomino souffle une fraîcheur mignonne, avec les charmants petits dragons. Et même via les environnements très doux et les resplendissants œufs semblant emplis de magie. En marge de la fabuleuse maman en pion en bois, qui planera au-dessus de notre collection.
Conclusion
Version fonctionnant très bien pour la jeunesse, en vue d’apprendre à maitriser l’aspect stratégique et l’anticipation requise, Dragomino s’avère en plus un très bon jeu quel que soit l’âge. En découle l’amusement entre générations, un plus très important.