Chronique manga Les Vacances de Jésus & Bouddha T17

La facétieuse licence d’Hikaru Nakamura, nous emporte dans de nouvelles aventures durant Les Vacances de Jésus & Bouddha T17 (Kurokawa), traduit par Étienne Robert. On salive d’avance, connaissant la propension de la saga à nous amuser.

Les Vacances de Jésus & Bouddha T17
Avant de retrouver nos acolytes, on bénéfice de 4 pages en couleurs, sur papier glacé, mettant en avant Lucifer. Dont un terrible secret nous est révélé en fanfare au sein de son propre camp. Le démoniaque personnage n’en est que plus imposant et fier, du haut de ses chaussures à talons. En contrepartie, à l’instar d’autres légendes, son point faible réside dans sa force. En somme, si un talon venait à se coincer dans une bouche d’égout ou à se casser, il faiblirait profondément. Ses rivaux trouveront-ils une parade, alors que jusqu’ici il a n’a jamais eu un seul souci de ce genre ?
Comme habituellement, d’autres personnages feront un passage plus ou moins long.  Dont le Saint-Esprit, avec son hilarante et tellement réaliste utilisation des réseaux sociaux. Apprenant à son rejeton un peu moins barbu comment se débrouiller. Cependant en parlant de barbu, qu’arriverait-il s’il se rasait ? Les histoires de poils et d’âge seront au cœur des débats entre lui et Bouddha. Avec ainsi de nouveaux styles à leur découvrir.
Plusieurs compagnon.ne.s apparaîtront, parfois juste dans les pensées de nos héros, lors de références à certains évènements, parfois par de plus larges incursions, comme précédemment signalé. Ce qui nous offrira d’autant plus d’hilarants gags, sachant jouer des codes religieux et avec les mots. Voire les langues, dont le français au cours d’un certain apprentissage. Et d’ailleurs en parlant de langues, la localisation s’avère juste divine et permet de rire et sourire.
Parmi les invité.e.s, on notera une présence plus importante de Jeanne d’Arc. Dont la particularité qui a pu lui permettre de rester la pucelle d’Orléans, sera mise en exergue dans le monde contemporain, après un relooking extrême. Durant lequel tout est sujet aux références de sa vie, pour nous entraîner vers de nouveaux jeux de mots, débouchant sur des moments constamment drôles. Mention spéciale au tee-shirt au mot français qu’elle arbore. Et qui, si au Japon passerait très bien à l’instar du jeu de rôle tactique la concernant, ne peut que susciter rigolade et moqueries en France. Tout en justifiant complètement l’habit. Ce qui s’avère particulièrement fort et provoque cet amusement.

Conclusion

 Les Vacances de Jésus & Bouddha T17 nous régale de ses fabuleux détournements, entre jeux de mots et cocasses situations. Dur de ne pas au moins avoir un certain rictus sur la durée, tant les gags s’enchaînent, mais sans nous lasser.