On avait eu l’occasion de parler du jeu de base Althing lors de sa sortie, loin de jeter un froid sur nous, malgré son univers dans les neiges éternelles. Les propositions de sa campagne de financement participatif, en plus des retours du public, viennent l’approfondir avec son extension Althing – Sous le signe d’Hela (distribution par Neoludis), de Flavien Champenois, aux dessins de Patrick Fontaine.
Quand on traite d’une extension, on désire évidemment qu’elle apporte une plus-value vraiment importante. Et bien souvent pour atteindre cette réussite, elle doit toucher au moins à un peu tous les aspects principaux. C’est le cheminement vers lequel compte se jeter celle-ci. Notamment par le solo, avec La légende de Thorfinn. Un trio de cartes le représentant, venant via cette nouvelle sortie. En plus du besoin d’inclure les 5 cartes du mode difficile du jeu d’origine. Toutefois on pourra y participer sous 3 difficultés.
Ce pan ajoute le double symbole sur des étapes, à contrer avec 2 éléments efficaces. Tout en en laissant passer un si on le souhaite ou si on ne peut s’exécuter. Tandis qu’il sera également envisageable de troller Thorfinn en difficulté légendaire, avec 2 trolls potentiellement utilisables. Si lorsqu’on en joue un, notre adversaire virtuel n’avait un logo détroll sur sa carte de début de séquence, il ne pourra finalement rien faire durant celle-ci. Nous laissant agir à notre guise.
Innovation alléchante sur le papier et se confirmant sur le terrain : l’ouverture à la préparation distincte du deck de son épopée. Se démarquer dès le départ, est tout aussi bon à jouer, en plus d’insuffler cette facette excitante de la stratégie débutant avant la première manche. Méthode adaptable aussi au solo.
Le jeu originel voit désormais l’arrivée du Jotünn, à recruter parmi l’assemblée. Celui-ci aux caractéristiques intéressantes pour enquiquiner l’adversité. Tant pour réduire les possibilités de recrues dans l’assemblée, que pour s’accaparer le Troll d’une personne encore devant elle. Et de la troller directement. Mais aussi la possibilité de modifier les étapes. Et d’ainsi allégrement bouleverser les tactiques.
Une triplette de cartes joueuses et joueurs déboule en outre, chacune avec ses caractéristiques. Dont le moyen pour Tyr de défausser sa main, se réapprovisionner et jouer dans la foulée. Idhunn profite de son côté de la pierre d’invocation. Si bien qu’après avoir placé en jeu le protagoniste, on disposera dessus une carte de notre main. Dont on aura l’opportunité d’employer un des symboles quand bon nous semble une fois, au cours d’un tour futur. Utile afin de répondre à une situation, alors qu’on ne détiendrait de quoi faire dans sa main actuelle.
La magie d’Althing – Sous le signe d’Hela, provient également des illustrations de Patrick Fontaine. Avec une poétique délicatesse dans la démarche artistique et les tons.
Conclusion
On dépasse aisément la banale extension, tant Althing – Sous le signe d’Hela apporte énormément au contenu du jeu. Personnages et pouvoirs, modes, difficultés… De quoi approfondir et varier davantage encore les sessions.