Chronique jeu de société Foothills

Le catalogue de Funforge, s’avère un véritable guide touristique, nous permettant fréquemment de visiter le Royaume-Uni. Au travers de Foothills (Funforge/Lookout Games) de Tony Boydell et Ben Bateson, accompagnés au développement par Grzegorz Kobiela, avec aux illustrations Klemens Franz et au graphisme atelier 198, c’est le Pays de Galles qu’on parcourra en train. En plus de retourner dans le temps.

Foothills

Et oui, tout d’abord le jeu nous transporte au cours d’une révolution industrielle. Où les chemins de fer se développent, pour transporter davantage, plus vite, plus loin. Néanmoins, on ne se posera pas de questions sur le fait qu’on remarque bien là une société grimpant en flèche dans sa folie commerciale et commerçante. Nous tout ce qui nous intéresse durant Foothills, est de faire en sorte de fabriquer à grande vitesse les voies de la manière la plus idoine au cours d’un duel. De façon à ce que les ressources soient acheminées dans les meilleures conditions à bon port ou plutôt à bonne gare. Attention à accomplir sa tâche avant que l’ensemble des heurtoirs (finissant les lignes) n’ait été placés. Ou qu’on ne puisse disposer de tuile Concurrent, alors qu’on doit le faire.

Ces tuiles Concurrent nous enquiquinerons, puisqu’elles signifieront que la construction appartient à l’opposition. Elles surviendront à divers moments, dont le cas où on ne pourrait jouer une carte action lors de notre tour. Cela reste rare qu’aucune de votre main ne puisse l’être, mais sait-on jamais. Autrement, en déterminer une et activer son ou ses effets possibles, sera la première chose à réaliser. Puis on la retournera et découvrira son action annexe.

Entre le recto et le verso, on bénéficiera d’un vaste panel d’éventualités. On vous en citera quelques-unes, elles-mêmes réparties sur plusieurs catégories. Qu’il s’agisse de la récolte de maximum 3 ressources dans l’entrepôt, entre fer et pierre. Toutefois si on vide le lieu, on le complètera avec des cubes à piocher dans le sac. Pouvant nous faire tomber sur un Évènement. Qui nous fera d’ailleurs placer une fameuse tuile Concurrent. Cependant, notre action secondaire, selon son identité, peut permettre de le renvoyer et d’en tirer un différent.

Action bien différente qu’on peut retrouver : retirer jusqu’à 4 gravats d’une ligne, en se dirigeant de gauche à droite, à envoyer dans notre réserve. On nettoie ainsi progressivement les gares, offrant 1 oint de victoire quand on enlève le dernier de l’une. Sans omettre le potentiel ajout de la seconde action. Si on rencontre une carte du troisième type, on en passera par la facette placement et construction. En posant une voie contre 2 fer et/ou en obtenant une pierre contre 2 gravats, car il est envisageable d’effectuer jusqu’à maximum 3 actions, la même ou en panachant. En revanche, l’action supplémentaire pourra peut-être empêcher ce mélange.

Foothills

Maintenant qu’on a vu les voies, n’omettons pas les gares à bâtir avec les actions D. Pour ce faire, on paiera son coût, d’où la récolte de ressources essentielle. Cette fois, nul besoin de s’en tenir à un ordre de gauche à droite. On choisira selon son gré, en la situant via une carte gare nettoyée des gravats, y compris si aucune voie n’y figure.

Tout n’est bien sûr si rangé, car certaines gares confieront des bonus. Ou connaîtront des approches différentes, à l’instar de Devil’s Bridge qui comporte 3 gares à établir dans l’ordre. Dans la situation où la case géomètre de la gare que vous venez d’ajouter est vide, vous aurez l’opportunité d’y envoyer votre pion. On peut également le diriger vers le pub, pour glaner les points d’une carte action. Pour des paires de passagers, paires de voies, gares fondées… Gardez-vous pourtant de le faire si vous craignez de ne trouver une carte d’une caste identique, pour suppléer celle déterminée pour sa pile de score. Sans quoi vous continueriez avec une carte de moins que l’adversité. Rebondissons sur la pile de score, conditionnée par la quantité de gares qu’on a construites. On ne peut donc agir à sa guise pour déplacer le pion géomètre, renforçant alors la dimension tactique.

Tout comme à bord d’un engin à vapeur, on profite du périple de Foothills, en découvrant les paysages de Klemens Franz. Nous plongeant en terre galloise et en chemins de fer gallois.

Conclusion

Jeu plein d’entrain, où le gain de ressources, le placement et la construction s’entremêlent pour une stratégie de haute envergure, on ne verra pas le temps passer avec Foothills. Contrairement à certains voyages ferroviaires.