De génération en génération, la sœur et le frère du conte des frères Grimm, n’ont pu que se soutenir mutuellement pour s’en sortir face à la sorcière. Nous joindrons désormais nos forces pour les aider au cours d’Hansel et Gretel (Atalia/Granna) de Krzysztof Jurzysta, aux dessins de Maciej Szymanowicz, non sans gourmandise.
Ayant commencé à grignoter la demeure de la sorcière, cette dernière part à la poursuite des enfants tout autour de sa maison. Les 2 à 4 participant.e.s coopèreront donc, afin d’éviter que la vilaine ne les attrape. Tout en cherchant à y récupérer des provisions pour la route, car retrouver leur maison ce n’est pas de la tarte ! Précisément, 5 bonhommes en pains d’épices obtenus grâce à des placements de tuiles de douceurs. Attention, des chapeaux de la sorcière s’y cachent et en les sortant, on l’avancera d’un emplacement. Soit le risque d’attraper au moins des enfants. Ce qui signifiera leur défaite. Tout autant que si la fille ou le garçon rattrape cette femme sur l’aire de jeu.
Celle-ci représentée par une fantastique maison en 3D, délicieux atout du jeu. Et savoureusement décorée par Maciej Szymanowicz. Autour de laquelle se déplaceront les protagonistes selon leur couleur, par rapport à la quantité des pastilles sur les côtés extérieurs des tuiles déjà positionnées. Sachant que la sorcière se déplacera en dernière. Par conséquent attention à bien calculer avant de jouer, car on risque de l’atteindre ou la dépasser, comme on jouera avant elle. Et à la fois, en vue d’éviter qu’elle ne nous rattrape, cela devient pratique.
Ces tuiles friandises, une lors de son tour, à piocher au sein de 4 piles. Sachant qu’un chapeau figure dans chaque. Le but du placement en coopération, sera ensuite de les établir en en posant une parmi les 2 qu’on possède en main (soit directement 2 au départ), adjacente à une autre. L’objectif étant de reformer une friandise, puisqu’on n’en trouve qu’un morceau sur l’image. Et pas autant sont à rassembler selon les cas. Le beignet à 4 parcelles nous amuse d’ailleurs bien. Ou encore l’originalité des 5 chocolats, délivrant une liberté de formation. Une diversité renforçant la tactique.
Un tel accomplissement nous offrira un pain d’épices, comme nous l’annoncions. Toutefois, en plus de nous rapprocher de la victoire, chacun nous confèrera un bonus. Permettant de déplacer un pion d’1 case ou 2 ou au contraire d’annuler un mouvement. Il s’agira de savoir les employer à bon escient selon leur propre pouvoir, qui ne fonctionnera qu’une fois.
Conclusion
Hansel et Gretel, un jeu qui compte dès à présent pour réunir les petit.e.s et les grand.e.s (comme un conte), autour d’un jeu simple à comprendre, mais pas sans défi. Soit une jolie entrée en matière dans les JDS de placement et déplacement. Tout en plaisant aux rompu.e.s à ces genres.