Chronique jeu de société Le premier qui chante

Nouveau jeu de Julien Tellouck, Le premier qui chante (404 Éditions) est typiquement de ceux qui éclateront tout le monde… Ou les oreilles de tout le monde !

Le premier qui chante

En ouvrant son boitier, c’est une infinité de chansons qui sera libérée, telle la boîte de Pandore et ses maux. Mais pour l’instant encore sans son. Car il en adviendra à nos cordes vocales de s’en occuper. Et à nos tympans de les supporter.

On évoluera en duel ou entre équipes, avec la possibilité pour pléthore de chanteuses et chanteurs en herbe d’y participer. Lors de chaque manche, on piochera une carte nous confiant une consigne. Le jeu en contient une centaine allégrement atteinte, à respecter. La première ou le premier qui chante, en suivant le thème, remportera la carte. Voire son escouade la glanera. Et bien sûr le camp qui en détiendra un maximum au terme de la session, gagnera.

L’atout premier du système de jeu, est de proposer un éventail très varié dans les demandes. Comme un.e interprète précis.e, un mot-clé… Et bien d’autres possibilités, toutefois on vous laissera légitimement la surprise de les découvrir. De ce point de départ, on bénéficie d’une ouverture large au possible. Puisque plus ou moins tout le monde aura une réponse ici et là. Permettant de rassembler les âges et publics, y compris les non joueuses/eurs. Trouvant là un principe simple, où quiconque a entendu de la musique dans sa vie peut être capable de répondre.

Tout en faisant pousser la chansonnette. Ce qu’à peu près nous faisons toutes et tous, mais souvent dans notre coin. Cette fois il s’agira de ne pas hésiter à dégainer son organe en public pour la victoire ! On s’y éclate ainsi autant à chanter, qu’à entendre autrui. Parfois également pour leur refuser des morceaux, car erreur ou entourloupe il y aura. Tenterez-vous de bluffer tricher ? Ce n’est en tout cas pas le genre de la maison, néanmoins on sait qu’il y a des tentatives ailleurs… Rendant les affrontements encore plus dantesques.

Conclusion

Rassembleur, hilarant et encore plus selon les (non) talents en présence, Le premier qui chante s’avère assurément un jeu à lancer en début de soirée, capable de nous tenir jusqu’au bout de la nuit, sans jamais qu’on ne le zappe, ni qu’il nous lasse.