Simulation plutôt forte de café, celle-ci récidive après l’absence d’un N2, en sortant désormais sur PlayStation 5, Xbox Series X/S et PC via l’Epic Games Store un Goat Simulator 3. Délire numéral ne risquant de déranger Coffee Stain, tant le studio n’est à ça près !
Goat Theft Sabot
Rappelons, au cas où vous ne connaitriez pas vraiment la franchise, qu’il s’agit ni plus, ni moins, qu’une simulation de vie de chèvre. Mais une chèvre déjantée, nous faisant vivre de rocambolesques aventures. GS3 peut laisser songer à un jeu de glisse/sport extrême, où on a le droit de descendre de son véhicule. Un skateboard par exemple. Et même de pouvoir se servir d’autres moyens de transport, en plus de ses sabots ou autres pieds. D’ailleurs il sera envisageable au cours de ses pérégrinations, de passer sous la peau d’autres animaux comme un rhinocéros ou une girafe. Ce qui s’avère fort pratique pour se déplacer sur la très grande île de San Angora. Point primordial et réussi, l’énorme dimension des lieux certes, mais surtout la pléthore d’activités. Et leur diversité dans la forme.
Auparavant, signalons quand même qu’il ne s’agit forcément d’une expérience sans queue, ni tête. Si on peut y faire que que l’on désire, en tant que jeu bac à sable, il propose en outre une vraie dimension aventure/jeu de rôle. Avec un réveil symbolique, dont la référence justement RPG/aventure amusera certain.e.s. Nos multiples actions, nous ferons par la suite remporter des points nous montant dans la hiérarchie, pour arriver vers la lutte finale. En débloquant progressivement de nouvelles quêtes, de parcelle de terrain, en autre parcelle.
Le GOAT du jeu vidéo ?
Les missions confiées à Pilgar la chèvre, s’amalgameront alors aux objectifs personnels qu’on se fixera. Qu’on doive rejoindre en endroit vraiment loin, soit le côté typique d’un JV et notamment JDR, ou accomplisse on ne sait n’importe quelle action, tout se verra saupoudré de la facette délirante de Coffee Stain North. Rien qu’en vue de se mouvoir, on aura l’occasion d’employer divers engins comme on l’évoquait. De bagnoles « empruntées », en jet-pack, il y aura de quoi faire pour atteindre des buts plus ou moins retors et lointains. Placer des objets à récolter n’importe où, particulièrement là où c’est cocasse, faisant partie du principe. Justifiant la nécessité de s’envoyer en l’air et autres cabrioles, pas juste là pour s’éclater au sens figuré. Cela servant réellement pour des accomplissement du genre.
Par contre, réaliser des cascades rocambolesques et à outrance, est également au programme. Renforçant le rapport entre le sport extrême et Goat Simulator 3. Avec ce besoin de réussir des figures, parmi les donnes essentielles. Le multichèvre, voire multijoueuse/multijoueur, reprend plusieurs distractions connues et les met à la sauce de la saga. Au football, on jouera ainsi avec des chèvres. Il paraît que les équipes masculines du PSG et de l’OM le font depuis longtemps. On retrouve également des versions de capture de drapeau, de gagne-terrain à peindre, de destruction derby… Ou encore le fameux : le sol c’est de la lave. Durant lequel on doit éviter de se faire prendre aux endroits où elle coule.
Chèvre Lama (le chanteur maladbeeeh)
La dinguerie de l’expérience se ressent également musicalement, avec un audio ambiant servant évidemment surtout d’accompagnement dans une aventure sandbox. Mais dans une approche volontairement agaçante, plutôt qu’insignifiante. Mais cela figure clairement dans le concept. Et si on coupera toujours le son assez tôt dans ces JV où on peut passer beaucoup de temps, si on ne se contente de l’aventure principale, le sound design mérite lui qu’on le relance à chaque intervention qu’on imagine originale. On gagne par ailleurs énormément visuellement par rapport au 1 et son édition surboucstée. Ainsi que dans le moteur physique, volontairement déglingué, pour amuser. Ce qui peut en revanche toujours causer des soucis, tant les sauts et collisions complètement pété.e.s de l’esprit, sont innombrables. Possible que vous découvriez un impact non prévu, par le hasard de votre projection ou chute et qu’un bug, de quelconque nature, se produise.
Conclusion
Angora Encore un (l)amas de propositions déjantées, avec un aspect cascades véhiculées en faisant une sorte de Tony Goat, conférant à Goat Simulator 3 de la distraction à la demande. Avec une aventure à suivre, mais offrant parallèlement un amusement de chèvre libérée et ça c’est pas si facile !