La mythique marque de fabuleux jouets Schleich, entre notamment ses reproductions précises d’animaux et Schtroumpfs, voit une de ses gammes continuer à franchir les obstacles. Puisque sa suite, Horse Club Adventures 2 Hazelwood Stories (Wild River Games), entre désormais dans les haras Nintendo Switch, PS4, PlayStation 5, Xbox One et PC.
L’équitation ce n’est pas que pour les garçons
Vous vous en doutez, dans HCA 2, on retrouvera plein de chevaux. Et comme il s’agit d’un centre équestre, on y verra des tas de personnes humaines, en plus des équidés. On peut même préciser des humaines tout court, car seules des filles sont au menu. Notre curiosité ayant poussé le vice à lire ce qu’il se disait à ce propos ailleurs. Amusant de constater que lorsque dans les JV, JDS et livres-jeu, on ne nous propose que du mâle, rares sont les remarques à ce sujet. Voire se plaignent et ne touchent au(x) personnage(s) féminins s’il y en a, à l’instar de jeux de sports en incluant enfin depuis quelques saisons. En revanche, si on ne peut concevoir qu’un avatar de jeune fille, limite cela choque ces mêmes énergumènes s’avérant la très large majorité. Et il n’y a pas que des pseudos-mecs dans le lot.
Aucun souci pour nous donc là-dessus. Par contre, si cela signifie que l’équitation est presque réservée aux demoiselles dans l’esprit du studio, cela devient problématique. D’ailleurs pour avoir pas mal traîné notre guêtres dans de tels endroits à l’adolescence, force est de constater qu’on n’y croisait que des filles à partir d’un certain âge (environ 14 ans). Bien que l’équitation soit l’une des seules disciplines mixtes. Voyant même les cavalières et cavaliers se confronter ou concourir ensemble, lors des compétitions. Jeux Olympiques inclus, comme Alexandra Ledermann (devenue une figure mythique du jeu vidéo) l’a démontré. Cependant au niveau de l’expérience, cela n’a aucune incidence. Et il est même très sympathique de découvrir un divertissement entre une bande féminine, sans qu’on ne nous prenne le chou avec des mecs.
Les courses c’est mon dada
Enfin la personnalisation de sa protagoniste, n’est pas le plus palpitant. Car évidemment les vraies vedettes restent les dadas ! On passera alors au choix de base de notre ami, de sa crinière, jusqu’à sa queue, avant de partir à l’aventure. Au sein de la ville d’Hazelwood, nous éloignant de Lakeside, nous verrons les 2 membres de notre duo partager leur quotidien. Néanmoins pas toujours juste ensemble. Puisqu’on retrouve la bande de la licence. Des ados pleines d’entrain, toujours prêtes à s’amuser. Particulièrement quand montées sur leur binôme. Et éprouvant de belles relations avec, auxquelles on prendra part en les bichonnant. Et même si vous ne connaissez la franchise, vous savez que généralement il y aura une « pestouille ». Détestable pour ses comparses, mais géniale car piquante pour nous. Ce sera également le cas ici et galvanisera l’histoire.
Durant cette dernière, diverses quêtes seront à remplir, ouvrant la voie à de longues chevauchées. L’univers s’avère suffisamment vaste pour s’éclater dans le domaine. Et pas trop non plus, afin notamment d’offrir un monde ouvert pour la jeunesse sans l’y perdre. Comme systématiquement dans ce domaine, on dénichera des activités plus ou moins intéressantes. Celle très importante de la prise de photographies, pour s’éclater même des filtres, allant jusqu’à des concours, s’avère très sympathique. Les pas à reproduire sous une forme jeu de rythme, sont également plaisants. On est moins adeptes, et pas que dans ce jeu, des quêtes de livraisons/récupération d’objets. Mais elles pullulent dans tant de logiciels, que beaucoup de personnes doivent adorer. Les courses seront déjà plus attrayantes, avec du saut d’obstacles. Pour ne citer que quelques exemples. Et pouvoir ainsi régulièrement vêtir différemment le cheval trop génial, en glanant de l’équipement.
Très à cheval artistiquement
La colorimétrie n’est pas un obstacle chez Horse Club Adventures 2 Hazelwood Stories ! On a plaisir à voir un jeu sortant des couleurs vives de partout, cela nous change du noir et gris arboré par notre monde pour ne se faire remarquer. Néanmoins parfois, on se demande si le bouton luminosité n’est pas cassé, tellement on nous éblouit presque la rétine. Donc les coloris très bien, mais en diminuer l’éclatement serait mieux pour les yeux. Nos amis équins sont eux certes superbes et stylisés dans une approche mignonnette, davantage que réaliste. Sans non plus trop pousser le curseur dans le domaine, une sorte de milieu, à l’instar des damoiselles les accompagnant.
Gros apport sur ce nouvel épisode : le doublage en français ! On y gagne certes en immersion, mais en plus pour les personnes ne sachant lire, dont les plus jeunes notamment « visé.e.s » par un tel logiciel, cet ajout fera grandement la différence. Notons également la bande-originale, derrière laquelle on retrouve l’iconique compositrice de JV Winifred Philips.
Conclusion
Une aventure assez fournie en activités et, surtout, soulignant le lien entre la doublette, et non cheval = monture, Horse Club Adventures 2 Hazelwood Stories s’avère une très bonne option pour qui désire vivre une expérience de ce type, plus que profiter d’une exploration « véhiculée ». Et facette positive indéniable : des animaux respirant la qualité des jouets de Schleich !