Chronique livre Blanche-Neige

Mûr comme une belle pomme tombée de l’arbre de la collection albums classiques des Éditions Milan, le Blanche-Neige réunissant le conte de Jacob et Wilhelm Grimm et les dessins de Benjamin Lacombe, arrive à notre porte. Tiens, une marchande y toque pour nous l’offrir. Doit-on lui ouvrir ?

Blanche-Neige

Via notre chronique, vous découvrez déjà 2 illustrations de l’ouvrage. Entre celle de couverture colorée et une en noir et blanc crayonnée.
Tout au long du livre, Benjamin Lacombe alterne ces approches, avec régulièrement des dessins en pleine page. Somptueuses, généralement aux couleurs dont les tons rendent l’ambiance pesante. Tant par du vert, du violet ou encore du rouge. Mais aussi évidemment du noir, cher à la marâtre. Avec de pleines correspondances par rapport aux textes, ainsi que des approches plus abstraites. Dont celle du ventre serré, une idée artistique magique ou plutôt digne de la sorcellerie. On les admire avec d’autant plus de plaisir, grâce aux grandes dimensions de l’album qui leur rendent honneur. En outre, on bénéficie d’une galerie de croquis avec des indications, en conclusion.

Blanche-Neige

Des œuvres mettant en scène l’histoire des frères Grimm, dans son texte original. Où la belle-mère maléfique de la jeune Blanche-Neige, ne concevra que son miroir magique puisse lui affirmer que la petite est plus belle qu’elle. Cherchant alors à s’en débarrasser par tous les moyens. Même après qu’elle ait trouvé refuge chez les beaucoup plus sympathiques 7 nains. Qui trouvent là une domestique pas chère. Mais on vous laisse découvrir plus en profondeur chaque détail. Ainsi que son terme, que finalement pas tant de personnes connaissent. Puisque que leurs acquis sur Blanche-Neige proviennent souvent d’ailleurs. Et de versions édulcorées.

Conclusion

La force du conte ne s’étiole pas avec le temps et Blanche-Neige saura toujours vous prendre aux tripes ! Plus encore par le fantastique travail de Benjamin Lacombe. Imageant l’histoire avec une touche artistique très stylisée, par son côté horrifique-burlesque.